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Statu quo chez Fram

Ventes des actifs et ouverture du capital restent d’actualité mais traînent à se concrétiser. Des annonces sont promises dans les prochaines semaines. Pour un rétablissement pérenne ?

Le 17 septembre 2013, Thierry Miremont, alors président du directoire de Fram, annonçait que tous les actifs immobiliers étaient en vente, soit 12 hôtels en propriété. « Fram doit trouver plusieurs millions d’euros d’ici à la fin de l’année », précisait-il. Un impératif qui devait aussi se traduire par une levée de fonds et l’entrée au capital d’investisseurs. Un an plus tard, où en est-on ? À l’issue de neuf mois d’intérim, Thierry Miremont, cinquième président du groupe en trois ans, a été remercié le 31 mars, sans que la feuille de route ne soit bouclée. Fram semble néanmoins avoir desserré l’étau. Au 31 décembre 2013, la perte nette a atteint 1,8 ME, contre 35 ME en 2012. La perte opérationnelle a été réduite à 9 ME, contre 22,6 ME en 2012. Fram y voit « la dynamique de redressement positive engagée », sans pour autant être sorti d’affaires. Depuis six mois, les écrans radars sont d’un calme plat. C’est Marie-Laurence Vieuille-Feral, la nièce de Georges Colson, qui a repris la présidence du directoire. Sa feuille de route reste inchangée : « sécurisation de la trésorerie, cessions d’actifs et ouverture du capital ». Mais les négociations piétinent. Depuis la vente de deux établissements aux Baléares en décembre, aucune annonce n’a été faite.

Pas de recrutement externe

Le groupe Atlas serait sur les rangs pour acquérir les hôtels marocains et notamment les Jardins de l’Agdal et le Volubilis à Marrakech. En Tunisie, le Regency Monastir, serait aussi en bonne voie de cession. « Tant que rien n’est signé, pas de communication », indique le groupe qui fait preuve, comme en interne, d’une grande discrétion. « On n’a aucune information. Même les réunions qui impliquaient les cadres dirigeants se sont espacées », indique une source interne. Au niveau de l’organigramme, le statu quo est aussi de mise. Fram n’a toujours pas recruté de directeur commercial ni de directeur marketing et e-commerce. La promotion interne, par défaut, joue à plein. À la direction de la production, Georges Vialard, 40 ans de maison, vient d’être remplacé par son adjointe, Mariline Perez. « Il est à plein-temps au directoire », positive le groupe. « Mais cela manque de sang neuf et de signaux positifs, surtout quand la malchance s’en mêle », déplore un observateur évoquant l’épidémie de gastro-entérite cet été au Framissima de Rhodes et le naufrage lors d’une excursion au large de Jerba. « Cela va bientôt bouger », promet le groupe « avec de l’actualité d’importance ». Indispensable pour rassurer des réseaux toujours loyaux, mais plus que jamais sur le qui-vive et doutant du retour à la rentabilité annoncé pour 2015. « Vu le contexte, on ne voit pas comment Fram ferait mieux que TUI France ou Thomas Cook », note un proche du dossier.

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