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SNCF Connect se fixe un objectif de 6,5 milliards d’euros d’ici 2025

Le service SNCF Connect pour Android, iOS et le Web, sera lancé en janvier prochain par une simple mise à jour de l’application Oui.sncf, qui va disparaître.

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, en janvier, le site Oui.sncf va changer de nom pour s’appeler sncf-connect.com. Parallèlement sera lancée une application permettant d’allier information voyageurs et achat des billets. Le nouveau site proposera à la fois des informations sur le trafic et des billets.

Hier, l’équipe en charge du projet a donné une conférence pour présenter plus en profondeur le projet. En fusionnant le site marchand Oui.sncf et l’Assistant SNCF dédié aux informations, dans un site et une application baptisés SNCF Connect, l’entreprise ferroviaire veut «être capable de proposer toute la richesse de l’offre (…) et de donner quelque chose de simple au client», a décrit Anne Pruvot, directrice générale de e.Voyageurs SNCF.

C’était en effet un des reproches récurrent fait à la SNCF. Les multiples applications créaient une confusion. Tous ses services seront donc bientôt regroupés dans un point d’entrée unique : SNCF Connect. Concrètement Oui.sncf va changer de nom et l’Assistant SNCF va disparaître. Certaines applications vont perdurer avant de progressivement elles aussi disparaître. La nouvelle application SNCF Connect permettra l’achat de billets (Inoui, Ouigo, Intercités, TER, Thalys, Eurostar, TGV Lyria, tous les transports publics en Ile-de-France dont Transilien) et d’abonnements, l’information voyageurs en temps réel, les échanges et les annulations. En revanche, si la SNCF souhaite proposer, à terme, les offres de TER concurrentes quand elles sont digitalisées, elle a fait le choix de ne pas vendre les opérateurs concurrents sur les grandes lignes. Exit donc Trenitalia et son Paris-Lyon-Milan ou encore la Renfe.

La SNCF voit grand

« L’idée est de tout pouvoir faire en un geste unique, de lancer des recherches en langage naturel et d’enrichir l’offre avec plus de 170 fonctionnalités et 4000 scénarios voyageurs contre 800 pour Oui.SNCF », souligne Benoît Bouffart, directeur Produits & Tech SNCF Connect.

Consciente de la force de frappe qu’elle possède avec toutes ses données, la SNCF veut aussi pouvoir en «décupler» les services et fonctionnalités pour les voyageurs. Le site et l’application Oui.sncf totalisent 450 millions de visites par an et l’application l’Assistant SNCF a été téléchargée 16 millions de fois.

Oui.sncf compte actuellement 11 millions de «clients actifs», qui ont acheté un billet dans les douze derniers mois, la moitié l’ayant fait au moins une fois dans les 24 heures avant le départ. Désormais l’objectif assumé «est de faire passer le volume d’affaires de 4,3 milliards à 6,5 milliards d’euros d’ici 2025 », d’après Anne Pruvot, directrice générale de e. Voyageurs SNCF.

Très dépendante des nouvelles technologies, la SNCF a créé ses propres services. « L’usine digitale du groupe SNCF », e.voyageurs SNCF (filiale de SNCF Voyageurs) doit être rebaptisée SNCF Connect & Tech en janvier, a aussi indiqué sa patronne. Elle emploie plus 1 500 personnes.

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