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Serge Trigano : « Oh Baby » sera de « l’hôtellerie abordable »

L’entrepreneur annonce que les premiers contrats pour sa nouvelle marque hôtelière économique et éco-friendly, Oh Baby, sont en cours de signature.

Annoncé fin 2022, le projet Oh Baby se concrétise. Lors du congrès du GHR, Serge Trigano a en effet fait savoir  que les premiers contrats étaient en cours de signature pour cette nouvelle marque hôtelière. L’annonce de son lancement, dont la famille Trigano avait esquissé les contours dès la fin 2018n’était pas passée inaperçue dans le secteur. Cette nouvelle enseigne est lancée en collaboration avec Philippe Starck, tout comme l’avait été la chaîne Mama Shelter, rachetée depuis par le groupe Accor. « On a la chance qu’à la différence du lancement de Mama Shelter, où j’ai un peu ramé, là on a un fonds qui nous donne de l’argent pour développer les 15 premiers », a-t-il ajouté. Une levée de fonds de 220 millions d’euros auprès d’Atream avait en effet été annoncé il y a tout juste un an. Pour Mama Shelter, plus de 80 banquiers et investisseurs avaient claqué la porte au nez des « Papa Shelter », refusant de parier sur ce qui était alors un ovni dans l’hôtellerie. La marque a pourtant rapidement trouvé son public, bouleversant les codes du secteur.

« Oh Baby » sera de « l’hôtellerie abordable », entre 110 et 120 euros la nuit, implantée à la périphérie des grandes villes, a précisé Serge Trigano. « Je crois beaucoup à l’épanouissement des villes moyennes. Je pense qu’on va connaître dans les années qui viennent une évolution dans nos métiers. (…) Le train va devenir un moyen de transport de plus en plus important et on va redécouvrir la France », anticipe-t-il.

« Je n’ai pas l’intention de prendre ma retraite »

Comme pour le Mama Shelter, où le menu avait été composé par le chef Alain Senderens, Serge Trigano mise sur la restauration et un partenariat avec un « grand chef » pour différencier ses hôtels. « Dans l’hôtellerie économique, honnêtement la restauration n’est pas géniale. L’idée, c’est d’assurer partout une bonne restauration », tout en employant moins de personnel, détaille-t-il, évoquant l’idée de « cuisines d’assemblage ».

« Quand on a été viré d’une des plus belles entreprises touristiques mondiales, ça vous apprend l’humilité et ça vous apprend à vous remettre en cause », ajoute celui qui a dirigé dans les années 1990 le Club Méditerranée cofondé par son père Gilbert.

« J’ai été très malheureux quand l’histoire du Club s’est terminée. J’ai tiré un trait (…). Ce qui m’intéresse, c’est ce que je ferai demain avec mes fils, je n’ai pas envie de prendre ma retraite, j’ai un métier qui me passionne et j’ai l’intention de continuer aussi longtemps qu’ils voudront de moi à leurs côtés », a confié l’entrepreneur de 77 ans.

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