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Pour les EdV, les voyages demeurent « possibles en Europe »

Les récentes restrictions de déplacement n’empêchent pas les déplacements de la France vers une quarantaine de pays, selon les Entreprises du Voyage (EdV). Du moins, en théorie.

Suite aux mesures annoncées le 18 mars 2021 par le Premier ministre, les déplacements vers les gares ou les aéroports pour voyager restent « possibles », soulignent les Entreprises du Voyage (EdV) dans une récente note aux adhérents. Et ce, selon les cas, avec ou sans attestation de déplacement dérogatoire (attestations disponibles sur le site du ministère de l’Intérieur). Cette position reste d’actualité au lendemain de la décision de mettre sous cloche trois nouveaux départements – Nièvre, Rhône et Aube – pour un total de 19 départements confinés.

Des voyages réalisables vers l’espace européen

S’agissant des voyages à l’étranger vers l’espace européen*, les déplacements « peuvent se réaliser dans le respect des conditions administratives et sanitaires exigées par la France et le pays d’accueil (test PCR, test antigénique…) », est-il ajouté dans cette note. Idem s’agissant des voyages de et vers sept pays hors Union européenne, pour lesquels le motif impérieux n’est plus exigé : l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni et Singapour.

« Reste aux agences de voyages et aux voyageurs le soin de vérifier que les destinations sont effectivement ouvertes aux voyageurs français », rappelle Emmanuelle Llop, avocate au sein du cabinet Equinoxe Avocats. L’Australie a ainsi choisi de maintenir ses frontières fermées jusqu’au 17 juin… Israël, elle, préfère pour l’instant privilégier la mise en place de bulles de voyage avec des pays tiers comme la Grèce ou Chypre.

Concernant les destinations de l’espace européen, le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto) est sur la même longueur d’onde que les EdV. « Pour les voyageurs qui souhaitent maintenir leur départ (…), les TO informent des dispositions prises par les autorités », relève-t-il. Et pour ceux ne souhaitant plus partir, « le Seto recommande à ses adhérents d’étudier avec les clients des solutions de report au cas par cas, prenant également en compte les frais imposés par les compagnies aériennes ».

Le long-courrier bloqué par le motif impérieux

Vers les autres destinations internationales, les déplacements restent conditionnés à la preuve d’un motif impérieux, rappellent les EdV. C’est également le cas pour les territoires ultra-marins. A l’arrêt forcé, des acteurs du tourisme polynésien demandent au gouvernement français d’annoncer la réouverture de la destination dès le 1er mai.

Toutes destinations confondues, reste une grande ombre au tableau : la dégradation de la situation sanitaire en France, mais aussi dans des pays voisins. Des destinations pourraient envisager de fermer leurs frontières aux ressortissants français, afin de se protéger du Covid-19. Le Royaume-Uni envisage de placer la France sur sa « liste rouge ». D’autres pays renforcent leurs dispositifs de prévention. L’Allemagne va généraliser à partir de dimanche les tests obligatoires de moins de 48h pour les voyageurs en provenance de l’étranger en avion. Le pays est inquiet de la ruée de touristes vers Majorque.

*Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse

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