Plein Vent prêt à rebondir

Plein Vent nous avait habitués à afficher des performances parmi les meilleures de la profession. 2007 marque un coup d’arrêt à sa folle progression. Le chiffre d’affaires pour l’exercice (qui s’achève le 31 octobre) ressort à 46 ME (-6 %). Le TO niçois a dû faire face à la forte concurrence au départ de Lyon (l’une de ses deux principales plateformes avec Marseille) qui a tiré les prix vers le bas, dans un marché déprimé. Il a aussi stoppé les Canaries (3 000 passagers).

Les bénéfices devraient également s’afficher à la baisse par rapport à 2006 (720 000 E), tout en restant positifs. Une plus-value exceptionnelle viendra toutefois les gonfler, liés à la vente des 27,5 % détenus dans Air Méditerranée. Plein Vent a cédé ses parts au PDG Antoine Ferreti, qui devient du coup l’actionnaire principal (55 % du capital), tout en signant un contrat de partenariat de cinq ans avec la compagnie aérienne.

Pour 2008, Plein Vent (qui innove avec la Jordanie) reste prudent. Le TO table sur un chiffre d’affaires et un nombre de passagers stables, mais sur une rentabilité améliorée. Il entend néanmoins reprendre l’offensive dès 2009. Pour progresser, nous allons devoir développer de nouvelles destinations, la Grèce, la Turquie, l’Egypte, explique le PDG Joost Bourlon. Plein Vent entend également se positionner au départ d’autres aéroports. Il est actionnaire à hauteur de 66 % du TO Tourivac, à Mulhouse. Selon l’accord passé lors de la transaction en 2006, il montera à 100 % fin 2008. De quoi lui permettre de mettre le paquet dans l’est de la France dès 2009.