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Peniscola Une citadelle sur la mer

« Depuis la frontière française, l’autoroute AP7 longe la Méditerranée. Barcelone est déjà loin et, passé le delta de l’Ebre, les orangers annoncent le début du voyage sur la Costa Azahar, la côte des fleurs d’orangers. Peniscola est notre première étape. Le premier bain de l’année aussi car, avec une température dépassant les 30°C début juin, on se jette vite à l’eau. Et tant pis si le pavillon bleu n’est pas encore hissé, l’eau limpide

Depuis la frontière française, l’autoroute AP7 longe la Méditerranée. Barcelone est déjà loin et, passé le delta de l’Ebre, les orangers annoncent le début du voyage sur la Costa Azahar, la côte des fleurs d’orangers. Peniscola est notre première étape. Le premier bain de l’année aussi car, avec une température dépassant les 30°C début juin, on se jette vite à l’eau. Et tant pis si le pavillon bleu n’est pas encore hissé, l’eau limpide suffit à nous rassurer. A l’office du tourisme, Maria Luisa renseigne les rares touristes qui profitent en toute quiétude de l’été en avance. Mais d’ici quelques semaines, il faudra jouer des coudes pour trouver sa place au soleil, malgré les 5 km de plages gagnés sur la mer. Au bout de la promenade, le regard bute sur le château de Papa Luna, qui servit de décor au célèbre film Le Cid. Dressée sur son rocher dans la mer, la vigie domine le phare blanc dont les lumières guident toujours dans la nuit les bateaux croisant au large. Volontiers, nous nous plions au rythme espagnol, avec l’assurance de trouver à 14 heures un restaurant ouvert pour déguster quelques tapas. Une sieste serait la bienvenue mais la visite du vieux village nous attend. A l’entrée, le trou de l’Albufador (du souffleur), un puits naturel d’environ 2 mètres de diamètre laisse échapper le murmure de la mer. Certains hivers, des vagues jaillissent de ce geyser. Hormis les magasins de souvenirs, la balade est pittoresque à souhait. Un peu plus loin se dresse la Casa de las conchas, qui, comme son nom l’indique en espagnol, est recouverte de coquillages. Enfin, à la seule force des mollets, nous atteignons le château. La vue qui s’offre à nous valait bien cet effort : à droite, la ville moderne de Peniscola ; à gauche, l’arrière-pays, et devant, la Méditerranée, à perte de vue !

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