Médiades re-protège ses clients
126 des 150 passagers du vol Fly Air pour Antalya, annulé samedi 27 août à la suite d’un contrôle de la DGAC, ont finalement décollé hier matin
Samedi 27 août à la suite d’un contrôle de la DGAC révélant un problème sur le pneu de l’avion A 320 de Fly Air, le vol a été reporté au lendemain matin.
Le dimanche matin, les réparations se prolongeant, le tour-opérateur Mediades affréteur du vol a annulé ce vol par mesure de précaution en attendant le rapport complet de la DGAC.
Pour éviter tout désagrément supplémentaire, Médiades a préféré changer de compagnie aérienne avec un décollage reporté hier matin à 8h45 sur un vol affrété auprès d’Onur Air.
Dès samedi soir, Médiades avait pris en charge, à ses frais, les passagers en les logeant au Sofitel Roissy avec des transferts privatifs aéroport/hôtel/aéroport.
Le dimanche matin, deux propositions avaient été faites aux clients : soit une annulation de leur voyage avec un remboursement intégral, soit un départ repoussé à hier matin sur une autre compagnie en conservant s’ils le souhaitaient la durée de leur séjour.
Dans ce cas, Médiades prend en charge les pré-post acheminements pour les dossiers concernés à leur retour. 24 passagers ont annulé leur vol et 126 passagers sont repartis en direction de la Turquie.
Mediades suspend sa collaboration avec la compagnie en attendant qu’un «contrôle global de la compagnie par la DGAC» lève tous les doutes en matière de sécurité, a déclaré à l’AFP le directeur commercial du tour-opérateur Thomas Fiorito.
C’est la troisième fois en deux semaines que Fly Air est mise en cause. Un de ses Airbus A-300 avait déjà été immobilisé par la DGAC mercredi 24 août. Des passagers craignant pour leur sécurité avaient refusé d’emprunter l’avion qui avait été contraint d’atterrir après vingt minutes de vol à la suite d’un problème sur un moteur. Les voyageurs avaient obtenu d’être embarqués à bord d’un autre appareil, prêté par Tunisair. Le 18 août, un Airbus A-300 de Fly Air avait dû effectuer un atterrissage d’urgence à Budapest alors qu’un de ses moteurs était tombé en panne.