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Marseille s’attaque à la réglementation des meublés type Airbnb

A l’image de Paris et Lyon, la ville de Marseille a décidé de muscler sa réglementation de meublés touristiques.

Une délibération sera soumise au Conseil municipal de vendredi puis en conseil métropolitain, pour limiter la multiplication de résidences secondaires par un seul propriétaire.

Jusqu’à maintenant, à Marseille, chaque propriétaire avait le droit de mettre en location cinq résidences secondaires en plus de sa résidence principale. Dès la première résidence secondaire, le propriétaire devra dorénavant faire une demande de « changement d’usage ». Et à partir de la 2e résidence secondaire, sa demande sera soumise à un mécanisme de compensation en logement familial, dans le même secteur et sur la même surface.

Marseille, longtemps trop « permissive »

La durée d’autorisation sera par ailleurs ramenée à quatre ans, et cette autorisation ne sera pas automatiquement renouvelée, prévient Patrick Amico, l’adjoint au maire en charge du logement.

Les loueurs privés qui possèdent actuellement plus d’un meublé touristique seront soumis à cette réglementation à l’expiration de leur autorisation qui courait jusqu’à présent sur six ans.

« L’attrait touristique de Marseille ne doit pas être bloqué mais être mis en cohérence et dans une certaine harmonie avec le fonctionnement de la ville », a estimé lundi Patrick Amico lors d’un point presse. « Toutes les grandes villes sont confrontées » à ce phénomène et Marseille, longtemps trop « permissive » sur le sujet, « est probablement la dernière ville » à ne pas avoir pris de mesures, pour l’adjoint au maire.

Flambée des prix

A Marseille, où la fréquentation touristique a bondi l’été dernier après le premier confinement, des milliers de logements – 9 000 selon la ville – sont proposés sur des plateformes de location comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway.

La municipalité leur reproche des nuisances de voisinage dans des quartiers comme Endoume et la flambée des prix avec par exemple un studio qui s’est récemment vendu à 12.000 euros du m2 dans un des ports de la Corniche. L’adjoint au maire évoque aussi des logements « douteux en matière de sécurité » qui sont loués en meublés touristiques.

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