Maison Eurêka
« Sous la montagne Ory, la maison Eurêka est posée devant une vaste pelouse bordée de cocotiers. Sous la varangue qui fait le tour de cette bâtisse coloniale aux 109 portes, tout est blanc : murs, volets, piliers, rambarde, fauteuils, nappes… Le propriétaire, Jacques de Marousem (de lignée bretonne), entre deux bouchées de « gâteau piment », raconte en français châtié, sur fond d’intonations créoles et de citations anglaises, les mésallia
Sous la montagne Ory, la maison Eurêka est posée devant une vaste pelouse bordée de cocotiers. Sous la varangue qui fait le tour de cette bâtisse coloniale aux 109 portes, tout est blanc : murs, volets, piliers, rambarde, fauteuils, nappes… Le propriétaire, Jacques de Marousem (de lignée bretonne), entre deux bouchées de gâteau piment, raconte en français châtié, sur fond d’intonations créoles et de citations anglaises, les mésalliances, divorces et héritages qui ont permis de préserver une des plus belles maisons coloniales du pays, un temps habitée par la famille de l’écrivain Le Clézio. Beaucoup de ces maisons de bois ont été emportées par les cyclones ou l’infortune, mais il en reste de beaux spécimens entre les champs de cannes et les mornes. Une des plus authentiques est celle des Aubineaux, dont les 28 pièces ont été reconverties en musée. Elle fut construite en 1872 par le gouverneur de Curepipe, puis reprise par la famille Gimbeau, une lignée de Vendéens qui avaient fui la Révolution française. A voir aussi, la maison familiale de l’écrivain Alain Gordon-Gentil, le Blue Penny Museum (ex-administration des entrepôts portuaires, au coeur de Port-Louis), le château de Bel Ombre (ancienne résidence d’administrateur de domaine sucrier), ou encore le château Robillard à Mahébourg, devenu Le Musée national…
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