Les visas ont coûté 500 M € de recettes touristiques à l’Europe
Selon l’Association Européenne des Tour-opérateurs (ETOA), les réticences des pays de l’Union Européenne à délivrer des visas aux visiteurs issus des marchés émergents lui coûtent cher.
« Des statistiques officielles de refus de visas circulent » et certains consulats se félicitent des taux de refus de visas avance l’ETOA dans un communiqué. L’Association Européenne des Tour-opérateurs (ETOA) tire la sonnette d’alarme et veut attirer l’attention des gouvernements sur le risque que fait peser sur l’industrie du tourisme les politiques restrictives des gouvernements européens. « Aucune étude ne permet d’estimer le nombre de visiteurs potentiels qui ne voyagent pas du fait de la complexité des demandes de visa » détaille l’ETOA. Rien que pour le marché chinois, elle estime que 26% des touristes potentiels vers l’espace Schengen européen et 30% pour l’espace britannique abandonnent leur projet de voyage. L’association des TO, basée à Londres, a également indiqué dans un communiqué qu’elle dévoilera la semaine prochaine lors d’un séminaire à Bruxelles un classement des consulats et des pays les plus acharnés dans le domaine des refus administratifs de visas pour touristes. Des représentants des gouvernements européens, des institutions européennes et industrielles sont invitées pour participer aux débats. La semaine dernière, ce sont les TO russes qui se sont plaints auprès du ministère des affaires étrangères français des complexités administratives rencontrées par ses guides-accompagnateurs en France.
