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Les prix des hôtels à New York explosent

Avec un prix moyen de 223 E par personne et par nuit, Big Apple demeure la destination la plus chère au monde, selon une étude réalisée par Hotels.com.

Hotels.com (groupe Expedia) a traqué les prix des hôtels payés par ses clients dans quarante destinations de la planète. Résultat : New York entretient son statut de ville la plus onéreuse au monde (toutes catégories confondues). Le prix moyen d’une nuit s’établit à 223 E par personne au dernier trimestre 2005, en hausse de 13 % en glissement annuel. L’affluence des visiteurs pour Noël – encouragés par la fébrilité du dollar – et la vitalité économique de la métropole (qui attire voyageurs d’affaires et manifestations professionnelles) peut expliquer cette inflation.

Pour dormir à Big Apple, les voyageurs doivent donc casser leur tirelire, et ce quelle que soit la catégorie d’hôtel : le 2b se paie 202 E, et le 5b 504 E…, soit le double d’un palace de même acabit à Paris ! Parallèlement, il est de plus en plus difficile de trouver une chambre à certaines périodes, ce qui complique sérieusement le travail des TO spécialistes de la destination.

Parmi les villes qui valent leur pesant d’or, Dubaï s’offre la deuxième marche du podium avec un prix moyen de 210 E, en hausse de 2 % (mais de + 65 % dans les 4b !). Genève est médaillée de bronze. La multiplication des vols à bas prix depuis son aéroport a sans doute renforcé l’attrait de cette destination proche des Alpes, estime Hotels.com.

Les tarifs chutent en Europe

A l’autre bout de l’échelle, Budapest affiche un tarif de 84 E par nuit, de surcroît en recul de 13 %. La plus forte décrue tarifaire est toutefois à mettre à l’actif de Stockholm (- 24%, à 116 E), au demeurant plus chère que Londres de 3 E. Plus généralement, les prix diminuent au dernier trimestre 2005 dans les villes européennes (comparé au dernier trimestre 2004), signe d’une véritable panne de croissance économique. Même la capitale anglaise devient plus abordable (- 12 %), du fait de la désaffection des Américains. Paris ne déroge pas à la règle (- 9 %, à 110 E), ce qui la place au 21e rang. En revanche, Nice s’est embourgeoisée (+ 11 %, à 96 E).

L’index tarifaire de Hotels.com, établi sur les prix payés par la clientèle loisirs, souligne d’autres tendances. A l’échelle mondiale, les prix hôteliers ont décroché de 6,1 % en un an (du 4e trimestre 2004 au 4e trimestre 2005). Mais cette moyenne masque de fortes disparités : les prix ont fondu de 8,7 % en Europe et progressé de 2,3 % aux Etats-Unis. Autre constat : la forte volatilité des prix, avec la généralisation du yield management dans l’hôtellerie. Le mois d’avril est le plus cher, alors que juin, juillet et août correspondent à la période des meilleures aubaines. Logique : les hôtels urbains de l’étude se remplissent en partie avec la clientèle affaires, absente l’été.

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