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Les agences américaines à l’aise avec le Web

Outre-Atlantique, les distributeurs maîtrisent les formes classiques d’Internet, mais moins le Web communautaire.

LŽAmerican Society of Travel Agents (Asta) sonde depuis quelques années l’usage des technologies parmi les agences de voyages. « Les conseillers sont très à l’aise avec Internet comme outil de réservation, quand ils sentent qu’ils peuvent avoir le bon produit, estime Chris Russo, PDG du Snav américain. Mais, bien qu’ils aient déjà consulté des séminaires en ligne et des blogs plus que tout autre technique marketing du Web 2.0, ils ont envie d’apprendre davantage d’outils similaires. » Internet sert, bien sûr, d’outil de réservations : 94 % des membres ont directement finalisé un dossier sur le site d’un fournisseur, sans utiliser leur GDS ni téléphoner au producteur. Sans surprise, les billets d’avion sont les produits les plus plébiscités. Pour des prestations complexes comme les croisières et les forfaits, les professionnels ont besoin de conseils.

LES PROS VEULENT SE PERFECTIONNER

Les agences américaines ont aussi développé une présence sur la Toile. 76,9 % des personnes interviewées via l’enquête annuelle de l’Asta ont déclaré avoir un site. Ce pourcentage s’est révélé constant au cours des trois dernières années.

Mais les professionnels veulent améliorer leur vitrine Web. Podcasts (fichiers audio ou vidéo à télécharger), webinars (séminaires en ligne) et autres vidéos en ligne sont les produits qu’ils veulent mieux apprivoiser. Ils souhaitent acquérir ou développer ce type de contenus. Les agences traditionnelles avouent qu’elles peinent à développer le commerce en ligne : parmi les répondants qui offrent des outils de réservation en ligne, 9,1 % des revenus globaux proviennent directement de leur site, en moyenne. La plupart des professionnels se servent de leur site pour donner, tout simplement, leur e-mail (89,1 %) et pour promouvoir leurs domaines de spécialité (81,7 %). Le rapport de l’Asta a valeur de baromètre outre-Atlantique. En France, le Snav pourrait s’en inspirer, pour donner des tendances aux adhérents. Ce n’est toutefois pas à l’ordre du jour.

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