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L’édito de Dominique Gobert : voyager en toute incohérence… Ô joie !

Faut quasi avoir étudié en Enarquie, du moins tant qu’elle existe encore, pour comprendre toutes les incohérences actuelles. Faudrait surtout que ces grosses têtes arrivent à coordonner les décisions et autres billevesées auxquelles on n’entend plus rien.

Et surtout, nous qui prônons dans notre logo « Liberté, Egalité, Fraternité », on ne peut pas dire que dans le tourisme, tout le monde soit logé à la même enseigne. Tiens par exemple, alors que l’activité touristique est quasiment à l’arrêt total, et si l’on arrive à vacciner enfin massivement, pourquoi ce « certificat sanitaire » n’est pas encore acté, afin de pouvoir préparer une saison d’été… correcte ?

Pourquoi existe-t-il une différence de traitement concernant la prise en charge des frais fixes des entreprises de tourisme entre ceux qui arrivent à réaliser un million de CA et ceux, plus petits, qui sont loin d’y parvenir ? Egalité, dîtes-vous ?

Fraternité, répliquent les agents de voyages, les voyagistes et leurs homologues autocaristes qui réclament un traitement unique et pour tous !

En Enarchie de Bercy, on doit encore être en train de « réunionner » afin de comprendre…

Dominique Gobert, éditorialiste

Tandis qu’en Enarchie de chez Véran, on tente de comprendre si le vaccin au nom de margarine peut être injecté chez les vieux, les jeunes ou… les canards.

Mais allez, rêvons comme le dit si mal Dame Moncond’huy – ce qui me fait penser à une citation de mon vieux Michel Audiard et une certaine escadrille, je vous laisse cherche, mais bon.

Rêvons donc que nous allons enfin voir disparaître toutes ces incohérences, incongruités et autres stupidités dont je vois passer régulièrement les questions sur les collectifs d’agents de voyages.

Ainsi, les déplacements liés à des transits ferroviaires ou aériens ne sont plus des motifs dérogatoires.

Et, toujours plus fort, aucun voyageur ne pourra se voir demander un motif impérieux pour pouvoir embarquer à bord d’un avion ou un train du fait que les trajets à destination d’un pays de l’Union européenne ne sont pas soumis à motif impérieux. Les frontières vers les pays de l’Union européenne restent ouvertes sans restriction (si ce n’est l’accomplissement des formalités sanitaires prévues par ces pays et par la France, au retour)
Va comprendre, Charles !

Pas fini, une petite dernière pour la route. Quid de l’obligation du code du tourisme envers les opérateurs de voyages, je cite « Le voyageur a le droit de résoudre le contrat avant le début du voyage ou du séjour sans payer de frais de résolution si des circonstances exceptionnelles et inévitables, survenant au lieu de destination ou à proximité immédiate de celui-ci, ont des conséquences importantes sur l’exécution du contrat ou sur le transport des passagers vers le lieu de destination. Dans ce cas, le voyageur a droit au remboursement intégral des paiements effectués mais pas à un dédommagement supplémentaire ». Dans la mesure où cette condition n’est pas établie (pays de destination européen acceptant les voyageurs français), le voyageur devra donc s’acquitter des frais d’annulation s’il décide de ne pas réaliser pas le voyage.

En fait, on peut voyager en Europe… pas en France.

Ça fait désordre, n’est-il pas ?

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