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L’édito de Dominique Gobert : rien ne se crée, rien ne se perd…

Finalement cette maxime voulant que ce qui ne tue point rend plus fort paraît assez justifiée, au regard de cette nouvelle année… Ainsi, après deux ans d’inertie, le secteur du tourisme paraît bien reprendre du poil de la bête.

Et que rien ne change… mais évolue. Comme le disait ce bon Lavoisier (du moins, c’est à lui que c’est attribué) « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ».

« Le monde d’après ressemble beaucoup au monde d’avant » … C’est Manu Foiry, patron de Travel Lab/Kuoni France, qui le dit dans l’entretien qu’il nous a accordé cette semaine. Il a raison, le bougre, même lorsqu’il ajoute que cette « période (de crise, ndDG) a été très difficile, mais elle a eu de nombreuses vertus concernant l’importance du métier d’agent de voyages ou de tour-opérateur ». 

Tout se transforme, mais à l’arrivée, rien ne change : le monde est toujours le même. Pour le secteur du tourisme, c’est aussi le même monde, qu’il soit « d’avant » ou « d’après ».

Ainsi, et c’est assez rassurant, les professionnels sérieux, je dirais même « honnêtes », poursuivent leur chemin. Certains avec plus de difficultés que d’autres, mais dans l’ensemble, on ne souhaite tous une seule chose. Que chacun puisse « s’en sortir ».

Dominique Gobert, éditorialiste (DR:JP Leclerc)

Il reste également, comme dans l’ancien temps, les peu scrupuleux, ceux qui n’ont aucune valeur éthique ou morale et qui ont conduit de nombreux clients à douter de la valeur des voyagistes… J’ai bien connu l’un d’entre eux, qui vient de subir, enfin, un revers de taille. Il était temps, mais je pense que la profession aurait dû faire son ménage depuis longtemps.

Ce qui m’amène d’ailleurs à aborder le sujet qui fâche : la commission de Bruxelles n’a toujours pas autorisé la réassurance publique pour l’APST.

Cette question est loin d’être innocente, car, encore une fois, le tourisme est une chose très sérieuse. C’est même ainsi que l’exprime également dans nos colonnes (décidément on trouve tout dans L’Echo), Morgan Lesné, associé chez Cambon Partners.

« Une des leçons post-Covid-19, c’est que les gens continuent de consommer du voyage, même s’il est un peu plus cher, constate-t-il. Ils le consomment d’une manière différente, mais ils le consomment quasiment en priorité ». Ce que confirme Manu Foiry, lequel semble presque surpris de cette embellie qu’il n’attendait pas d’une telle ampleur.

Alors, malgré les incertitudes qui traînent encore de ci, de là, je laisse la conclusion de cet édito à Morgan Lesné, le banquier, un vrai message auquel, comme vous tous, je veux encore croire, si tant est que l’on puisse croire en quelque chose en ce moment : « Si on regarde sur une longue période, dix ou vingt ans, je pense que le tourisme va continuer d’être la première industrie au monde, et qu’il progressera encore dans les prochaines années  ».

Car, rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme !

1 commentaire
  1. JEAN CLAUDE FABRE dit

    Effectivement LAVOISIER aurait pu être un ténor de la science touristique, tant elle est vouée à la transformation permanente !

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