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L’édito de Dominique Gobert : aurons-nous un Noël… à Noël ?

Aurons-nous Noël à Noël ? D’après Jean Castex, rien n’est encore gagné. Mais, comme d’habitude, restons optimistes. Enfin, on va essayer malgré toutes ces incohérences…

Tiens, par exemple, malgré le confinage, les avions volent. Les aéroports sont ouverts. Seul problème, en France, comme dans la plupart de nos voisins européens, pas question de se déplacer. Pourtant, on voit encore des tacots (taxis, en français véritable) se rendre vers les aéroports… Curieusement d’ailleurs, j’ai eu beau ausculter les Ausweis, je n’ai pas vu de rubrique « prendre un aéroplane pour partir au soleil ».

Un oubli sans doute…

Pourtant, toutes les frontières sont ouvertes. Et mon camarade Rial a beau réclamer à cors et à cris des tests dans les aéroports, je ne vois pas trop ce que l’on peut en faire en restant confinés.

Bon, autre chose et c’est un coup de chapeau que je veux en ce vendredi 13 (oui, j’écris la veille de la parution) lancer à ce vieux Znav qui se nomme maintenant EdV.

Dominique Gobert, éditorialiste

Jamais, je crois, dans sa longue histoire, ce syndicat ne se sera autant démené pour l’ensemble de la profession. Son président Jean-Pierre Mas doit être épuisé, je me demande s’il aura encore la force de vagabonder dans ses montagnes une fois que la crise sera passée.

Il est bien dommage que l’ensemble de la profession ne soit pas adhérent du syndicat. Ils mouillent la chemise, les syndicalistes patronaux. Sans oublier personne.

Face à l’inertie des compagnies aériennes (pas toutes, mais certaines), ils se battent comme des chiens afin de les obliger, comme le veut la règlementation européenne, à rembourser les clients spoliés par l’arrêt brutal de vols à la suite de cette pandémie.

Je remarque d’ailleurs que les EdV ont, avant de lancer la grande bagarre, fait appel à la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) afin que cette organisation, tutelle des compagnies aériennes, fasse appliquer la loi.

Ils ont bien entendu sommé IATA de prendre enfin des mesures.

Que tchi, rien, nada, tant de la part de Iata, que de la DGAC.

Mais comme les EdV ne peuvent pas, directement saisir un tribunal, ils ont développé une « stratégie juridique » afin d’aider les agences de voyages et les voyagistes à entamer des actions en justice contre les compagnies aériennes félonnes.

Et c’est le cabinet de Maître Glop (pardon, juste une plaisanterie, faut quand même sourire un peu) qui va se charger des démarches, pour un tarif défiant toute concurrence.

C’est bien.

Allez, comme je suis en verve ce week-end, j’en profite aussi pour saluer toujours cette initiative de la part du syndicat qui se bat aussi pour la presse professionnelle, qui souffre elle aussi.

Parce que, nous non plus, nous ne vivons pas d’amour et d’eau fraîche. Faudrait pas nous oublier, ministre Lemoyne, on aimerait bien un petit cadeau de Noël… si tant est que nous puissions avoir un Noël !

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