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L’édito de Dominique Gobert : après l’IFTM, c’est reparti ? On y croit !

L’IFTM Top Resa a fermé ses portes. En ce qui me concerne, c’est chouette, le week-end va permettre de m’en remettre. Petit par la taille, indéniablement, ce salon a été dense, pour ne pas dire intense. Et c’est un vrai signe…

Pas de musique tambourinesque, pas de danseurs endiablés qui ont d’ailleurs tendance à vous écraser les patounes si vous passez trop près… Non, rien de tout ça, mais une joie évidente de se retrouver les uns les autres. Juste pour le plaisir de se dire que, finalement, en deux ans, on ne change pas trop.

Et puis, pour une fois, les mauvais imbéciles sont restés discrets, sans doute parce que, faut pas trop fanfaronner.

En revanche, ce qui était plutôt bien cette année, c’était cette intensité dans les rapports d’affaires. Avec des phrases du genre « nous pouvons faire quelque chose ensemble ». La vrai reprise, le véritable espoir !

Dominique Gobert, éditorialiste

Je remarque aussi que certaines dissensions entre producteurs et distributeurs semblent s’estomper. Du moins pour le moment. Effet de sortie de crise ? No lo se. Mais certainement un esprit plus solidaire, plus concentré sur la meilleure façon de travailler de manière intelligente. Parce que, bien évidemment, plus on est liés, plus on voit l’avenir avec cet esprit collaboratif.

Laurent Abitbol (Marietton), toujours le téléphone collé (attention, ça va finir par faire ventouse), confiait même que « c’était le meilleur salon qu’il avait fait ».

De quoi réconforter le Lorin (qui passait par la Lorraine, pardon, désolé), lequel aura eu un mal de chien à organiser l’IFTM, et qui doit souffler un grand coup. Pas évident.

Dans cette petite revue de détails, j’en profite aussi pour souligner cet esprit de combativité de la part de ces petits Cédiviens (le terme est déposé, svp, mais je peux le céder), souvent méprisés, souvent enviés aussi, qui poursuivent inlassablement leur conquête de liberté. En revanche, je ne suis pas un fana de leur nouveau « logo ». Mais bon, il est vrai que le rouge, chez les chinoas notamment, symbolise le bonheur et la joie.

Et puis, chacun ses goûts, mais je préfère ne pas jouer les hypocrites, c’est plus simple.

Un détail, lancé par RMC, patron du Seto, lequel s’attend à de nouveaux comportements d’achat de la part des clients. Laurent Abitbol, lui, ne crois pas trop à tout ça : « Le monde d’avant sera comme le monde d’après », exprime-t-il. Pas si sûr, mon bon camarade, d’autant que les contraintes (ou les nécessités) d’un tourisme plus responsable, sans tomber dans des considérations ayatollesques, seront de plus en plus d’actualité ces prochaines années.

Et j’en profite pour saluer mon ami Laurent Magnin qui a eu le courage de venir faire un tour sur le salon. Que l’on se rassure, bien qu’affecté par le crash de XL Airways, il n’a pas perdu de son mordant lors cette superbe interview que nous avons réalisée ensemble.

Si, un dernier mot : j’avais un nombre important de gentilles personnes à embrasser. Pas eu le temps…

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