Le tourisme, grand absent du Salon Planète Durable

Au milieu des biscuits équitables, des voitures électriques et des maisons en bois, le tourisme a brillé par son absence au Salon Planète Durable. Les exposants du secteur se comptent sur les doigts de la main. L’Office de tourisme de Croatie est le seul représentant des destinations. Un choix logique pour sa directrice, Marina Tomas-Billet. « Nous avions déjà participé à l’édition précédente. Revenir cette année était tout à fait en cohérence avec notre image de destination durable et cela fait écho à notre nouvelle campagne de publicité, Retour à l’essentiel. » La destination conçoit ou reconvertit certains de ses atouts en produits durables, comme la création de la réserve de biosphère Mura-Drave-Danube, dans le cadre du programme de l’Unesco, ou encore la promotion du tourisme rural comme tourisme équitable. Du côté des agences de voyages, Voyages-sncf.com inscrit sa participation au salon dans la droite ligne de ses actions en faveur d’un tourisme durable, comme les Trophées du tourisme responsable et l’ensemble de ses actions pendant la semaine du développement durable (lire page 4). Enfin, comme solution de transport alternatif, Hertz a présenté sa marque Connect by Hertz, la location de véhicule à l’heure par Internet à Paris (bientôt en province), Londres, Berlin, Madrid et dans certaines villes des États-Unis. Pour expliquer l’absence d’autres offices de tourisme et de professionnels du tourisme, la proximité des dates avec le MAP, un salon vendeur, a joué contre la troisième édition de ce salon. « Le public et les professionnels ne relient pas nécessairement le tourisme à un produit de consommation, ajoute Marina Tomas-Billet. Mais le tourisme consomme des ressources naturelles et a un réel impact sur les destinations. »