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Le régime light des hébergeurs

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Céder des actifs immobiliers ne sert pas forcément à éponger des dettes. Chez des opérateurs de clubs comme Belambra ou le Club Med, la stratégie de vente des murs, baptisée asset-light, est notamment venue soutenir les investissements. Au Club Med, elle a ainsi accompagné la montée en gamme à partir de 2004. Le TO est passé de 37 villages en propriété à l’époque à 21 en 2012. Au 31 octobre dernier, il n’était plus propriétaire que de 39 % du total des capacités offertes, le reste étant exploité soit en location (loyer fixe), soit en contrat de management (loyer variable selon le chiffre d’affaires, qui dépend lui-même du taux de remplissage). Et le mouvement devrait se poursuivre, puisque le groupe s’est fixé pour objectif de n’être propriétaire que de 36 % des capacités en 2015. Belambra, de son côté, ne détient plus aujourd’hui que 20 % de son parc, soit une dizaine de sites (ceux à plus haute valeur immobilière) sur la cinquantaine qui sont exploités. « C’est une proportion qui nous convient », indique Guillaume Lapp, directeur des opérations et du pôle Immobilier et Développement, qui rappelle que « cette stratégie nous a permis de financer la rénovation de tous nos clubs ». Une remise à niveau entamée en 2005 et prévue pour être achevée l’an prochain, et qui aura nécessité 300 millions d’euros d’investissements. Quant au développement de nouveaux clubs, il se fait uniquement par le biais d’investisseurs extérieurs, soit porteurs en leur nom de l’opération, soit sous forme d’un apport de fonds propres à la société de développement immobilier de Belambra.

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