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Le Mali, « porte d’entrée de l’Afrique noire »

Laetitia Rodio, chargée d’opérations pour plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest chez NF, a participé, en octobre, à un éductour au Mali organisé par l’Office malien du tourisme et de l’hôtellerie.

Non seulement je n’avais encore jamais visité le Mali, mais je n’étais même jamais allé en Afrique noire. Ce voyage était donc l’opportunité idéale pour découvrir la destination, faire le point sur l’hôtellerie locale et rencontrer nos prestataires.

Nous avons été mis dans l’ambiance dès la descente de l’avion. À l’aéroport de Bamako, on traverse la piste à pied pour rejoindre un terminal hors d’âge, où tout se passe de manière assez épique. Mais cette grande désorganisation a quelque chose de très sympathique. Puis direction l’Azalaï Hotel Salam, un 5* local qui vaut largement un 3*chez nous, où nous avons passé la première nuit, avant d’y revenir les deux derniers jours, durant le Sitour, le Salon du tourisme de Bamako. L’établissement est très bien placé, l’accueil y est bon, les chambres spacieuses, la gastronomie de bon niveau, mais il y a un évident problème de formation du personnel, qui semblait parfois dépassé par les événements. Le véritable voyage a commencé le lendemain matin. Nous sommes partis d’abord pour Ségoukoro, l’ancienne capitale du royaume Bambara. Cela a été formidable de rencontrer le chef du village, un descendant du roi Biton, le fondateur du royaume, qui a conduit la visite. Puis nous avons poursuivi jusqu’à Ségou, quelques kilomètres plus loin, qui constitue aujourd’hui la capitale du pays Bambara. Nous y avons notamment visité rapidement le marché, très coloré, avant de reprendre la route vers Teriyabougou, un centre écotouristique sur les bords du fleuve Bani. La route ? Sur la majeure partie du trajet, oui. Le réseau principal est d’ailleurs de bonne qualité. La fin du parcours, en revanche, s’effectue sur une piste très cahoteuse. Cela remue pas mal, mais les clients qui viennent au Mali savent à quoi s’attendre. Et ils ne sont pas davantage effrayés par le nombre d’heures passées à rouler.

DES VILLAGES SORTIS D’UNE CARTE POSTALE

Le deuxième jour a été consacré à rejoindre le Pays Dogon, via Bandiagara, la ville de la plaine. Dans l’après-midi, nous avons troqué le minibus pour des 4×4, afin de nous rendre au campement de Sangha, sur le plateau du Pays Dogon. Le lieu, particulièrement sommaire et sans finition, est très éloigné de nos critères occidentaux, mais le cadre alentour compense largement. Il est certain que l’hébergement est vraiment à améliorer dans le pays mais, là encore, les touristes qui partent au Mali bien informés ne sont pas étonnés par ces conditions. L’atout principal de ce campement, c’est qu’il offre un point de départ pour descendre la falaise de Bandiagara, qui constitue le coeur du Pays Dogon. Cette marche a été magique, le point culminant, pour moi, de ce voyage. Je ne m’attendais pas à voir quelque chose d’aussi beau, avec des villages qu’on croit sortis d’une carte postale. Nous avons, en outre, eu droit à une magnifique danse des masques. Inoubliable ! L’autre temps fort, le lendemain, a été la découverte de Djenné. La célèbre mosquée, qui constitue le plus grand bâtiment en terre du monde, m’a éblouie. Et puis il y a aussi tous ces petits villages traversés ou visités au cours du circuit, qui permettent de se plonger dans l’ambiance de la vie quotidienne locale. Le dernier jour, par exemple, nous nous sommes rendus à Siby, où nous avons eu droit à des chants, des danses et des discours officiels. Mon seul regret : ne pas être allé à Tombouctou, en pays touareg. Ce sera pour la prochaine fois. On dit que le Mali est la première porte de l’Afrique noire. Je l’ai ouverte, mais pas encore refermée…

« L’une des constantes, dans l’ensemble du pays, est l’excellente restauration. Nous avons eu la chance de pouvoir goûter toutes les spécialités. Je ne m’attendais pas à manger aussi bien »

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