Le cours du baril déprime le transport aérien
Air France a augmenté ses tarifs le 24 août, accompagnée de l’ensemble de ses rivales. Certaines compagnies pourraient ne pas résister à cette hausse.
Encore une semaine de folie pour les prix du pétrole. Il y a quelques jours, les cours dépassaient toujours allègrement les 45 dollars le baril.
Après une première vague de hausses annoncée en mai, la plupart des transporteurs aériens ont dû ajuster à nouveau leurs tarifs. Air France-KLM et ses rivales ont toutes instauré une deuxième surcharge tarifaire de quelques euros pour compenser la flambée de la facture de kérosène, qui approche 10 % de leur chiffre d’affaires.
Pour les compagnies les plus mal en point, ce nouvel enchérissement du baril pourrait annoncer de nouvelles défaillances.
Les low cost touchées aussi
Delta subit la hausse de plein fouet, de même que United et US Airways, enferrées dans des restructurations qui s’éternisent. Les transporteurs qui se sont couverts en achetant leur carburant il y a plusieurs mois parviennent à résister, mais le phénomène touche désormais aussi les compagnies à bas coûts. Ryanair et Easyjet sont protégées, mais seulement jusqu’à septembre et octobre. Elles auront ensuite deux options : suivre le mouvement des hausses tarifaires ou voir leurs bénéfices fortement amputés.
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