La SNCF se défend
Le transporteur réagit aux accusations du directeur général de Lastminute France dans nos colonnes, le 24 février.
Alors que le Conseil de la concurrence planche toujours sur le différend qui oppose Voyages-sncf.com à Lastminute, Denis Wathier, directeur commercial de la SNCF, réagit aux accusations formulées par Pierre Alzon, directeur de Lastminute France, dans nos colonnes (voir n°2757, p. 22). Voyages-sncf.com ne propose pas de tarifs TO. Ils sont pour l’essentiel utilisés par l’UCPA, le Club Méditerranée, Disneyland Paris et le Futuroscope. Ces tarifs ne sont pas accessibles dans notre outil de réservation Ravel car nous avons peu de demandes. C’est une position pragmatique, et non pas dogmatique, précise Denis Wathier. Ce dernier rappelle par ailleurs que les tarifs publics de la SNCF, à travers les promotions, sont souvent plus intéressants que les tarifs TO.
Pas de monopole sur le billet électronique
Autre point de discorde : le billet électronique. Denis Wathier rappelle que ce dernier est disponible depuis octobre dans toutes les agences, contestant les accusations de Pierre Alzon, qui reprochait à Voyages-Sncf de détenir le monopole de cette technologie. 1 200 bornes ont été installées cet hiver dans les principales gares, de telle sorte qu’un client peut désormais réserver son billet de train dans une agence, physique ou en ligne, et le retirer directement à une borne, assure-t-il.
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