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Les deux compagnies ferroviaires vont mettre un terme à leur collaboration au sein de l’alliance Artesia à la fin de l’année, les deux groupes devant entrer en concurrence directe.
Annoncée hier par le président de la SNCF, Guillaume Pepy, la rupture des liens entre la SNCF et la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia était prévisible, dans la mesure où cette dernière s’est alliée avec le groupe Veolia Transport, principal concurrent français de la SNCF, pour lancer des relations entre la France et l’Italie, et que la SNCF a pris 20% de NTV, une compagnie privée qui doit lancer en septembre des trains à grande vitesse en Italie face à Trenitalia. "On continuera nos propres services", a cependant indiqué Guillaume Pepy.
Association fondée en 1995, Artesia exploite actuellement des trains de nuit classiques Paris-Florence-Rome et Paris-Milan-Venise, ainsi que des TGV Paris-Turin-Milan.
Le tandem Trenitalia-Veolia veut dans un premier temps faire circuler à partir de l’automne 2011 des trains de nuit classiques Paris-Florence-Rome et Paris-Milan-Venise et entend lancer à partir de 2012 trois allers-retours de jour entre Lyon, Chambéry et Turin. "Il y aura deux services, mais le marché le mérite", a commenté Guillaume Pepy.