La croissance de National Tours passera par les agences

En 2010, National Tours fête ses 25 ans et compte encore grossir. Porté par sa nouvelle appartenance au groupe Salaün, le TO autocariste breton veut s’appuyer sur un réseau d’agences renforcé et élargi. « Pour se développer aujourd’hui, un TO doit maîtriser sa distribution », constate Thierry Houalard, président. Ce ne sont pas que des mots. Depuis deux ans, National Tours, qui a rajeuni son logo, a repris 20 agences : les miniréseaux Perrin et Pauli en Alsace et Jolivet-Hervé, d’ici le 1er juillet. Les 36 agences maison (en cours de relooking) représentent aujourd’hui 45 à 50 % du volume d’affaires. « L’idéal serait d’approcher les 60 %, soit une vingtaine d’acquisitions supplémentaires », estime Thierry Houalard, qui vise de nouvelles implantations dans l’Ouest, mais lorgne aussi l’Est et le Sud-Est de l’Hexagone. Du côté des partenariats (145 points de vente actuellement), National Tours se dit aussi très ouvert. « Il y a une vraie demande pour le circuit organisé et un intérêt croissant des agences à travailler avec des opérateurs comme nous, qui maîtrisent bien la formule avec une flotte de 40 autocars, 8 500 sièges affrétés en 2010 et un service de ramassage des clients à domicile qui plaît. » Autre argument porteur : National Tours labellise toujours sa brochure à la marque de ses partenaires. En 2009, le tour-opérateur a un peu accusé le coup avec un chiffre d’affaires en retrait de 10 % à 39 ME pour 43 000 clients. Mais l’activité s’est stabilisée en 2010, avec de nouvelles perspectives dont des brochures repensées pour l’hiver prochain : une version unique regroupant les productions moyen et long-courriers avion avec des cahiers régionaux encartés pour les voyages en autocar.