L’hôtellerie française en berne au premier trimestre
Le chiffre d'affaires de l'hébergement dans l'hôtellerie en France a affiché un recul généralisé au premier trimestre, de 1% à 5% selon les catégories, de pair avec une nouvelle baisse de la fréquentation.
Entre le 1er janvier et le 31 mars, comparé à la même période de 2013, l'évolution du taux d'occupation de l'hôtellerie française varie de -4,3% pour le grand luxe à -0,1% pour l'économique, selon le baromètre mensuel du cabinet InExtenso-Deloitte.
Un très mauvais mois de mars
Le principal indicateur du secteur, le revenu disponible par chambre (RevPAR), qui combine le taux d'occupation et le prix moyen payé par chambre, a lui enregistré un recul compris entre -4,8% pour le super-économique et -1% pour le grand luxe.
Pour le seul mois de mars, l'évolution du taux d'occupation en France varie entre -5,9% pour le grand luxe et -2,3% pour l'économique et le haut de gamme.
Le revenu disponible par chambre (RevPAR) a pour sa part baissé jusqu'à -5,4% pour le super-économique et -3% pour l'économique.
Paris au même régime que la province
Comme en février, la capitale a été touchée par cette morosité. La quasi-totalité des indicateurs sont en berne. Le niveau de fréquentation reste élevé à Paris, mais des tensions de font sentir sur les prix.
Le cabinet Deloitte affirme que le climat économique et la tenue des élections municipales ont pesé sur ces résultats. Les vacances scolaires des zones A et B, qui ne se sont achevées qu'à la mi-mars, ont également limité les déplacements d'affaires dans la capitale.
La Côte d'Azur n'est pas épargnée non plus, avec une chute du RevPAR de 9,5% pour le grand luxe et de 7,3% pour le milieu de gamme.
Sur le reste du territoire, les indicateurs sont globalement dans le rouge, avec des taux d'occupation en retrait jusqu'à -10%, quelle que soit la catégorie d'hôtels observée.
