ITA, la petite sœur d’Alitalia, a enfin le droit de voler
Née sur les cendres d’Alitalia, la nouvelle compagnie italienne ITA pourra débuter ses vols dès le 15 octobre prochain.
Italia Trasporto Aereo (ITA), la nouvelle compagnie aérienne publique née des cendres d’Alitalia, en grande difficulté financière, est autorisée à voler et vendre des billets, a annoncé mercredi l’Autorité italienne de l’Aviation civile (ENAC).
« ITA peut décoller », affirme le président de l’ENAC, Pierluigi Di Palma, dans un communiqué, espérant que « la nouvelle compagnie nationale de référence contribuera au redémarrage du secteur », ce qui aiderait « de manière décisive à surmonter les difficultés causées par la crise de la pandémie ». La nouvelle compagnie, qui disposera d’une cinquantaine d’appareils, pourra débuter ses vols le 15 octobre.
Deux autres augmentations de capital pour ITA
Cette annonce intervient alors que l’État italien a formellement approuvé fin juillet l’injection de 700 millions d’euros de fonds publics dans ITA. Après cette injection initiale de 700 millions en 2021, ITA devrait bénéficier de deux autres augmentations de capital en 2022 et 2023, portant le total à 1,35 milliard d’euros. L’ancien gouvernement dirigé par Giuseppe Conte avait prévu au total 3 milliards d’euros de fonds publics pour soutenir le groupe succédant à Alitalia.
Les services au sol et la maintenance d’Alitalia seront vendus séparément, par le biais d’appels d’offres publics, comme l’avait réclamé Bruxelles, mais ITA pourra y participer aux côtés d’autres investisseurs. La marque Alitalia sera également mise en vente lors d’un appel d’offres public afin de satisfaire les exigences de l’Union européenne.
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