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IATA : les GDS coûtent 5,5 milliards d’€ aux compagnies aériennes

L'Association Internationale du Transport Aérien veut mettre en place un nouveau système de distribution, NDC. Un vote décidera de l'avenir du projet demain, dans le cadre du World Passenger Symposium à Abu Dhabi.  

IATA doit décider demain, lors du World Passenger Symposium à Abu Dhabi, de la poursuite du projet New Distribution Capability (NDC) et des budgets alloués au programme. L'enjeu est conséquent, puisque le NDC doit permettre d'offrir une alternative aux GDS pour la réservation aérienne, notamment afin de faciliter la vente de services additionnels et de promouvoir l'innovation.

Tony Tyler, le patron de IATA, a expliqué que le NDC, développé sous un format XML et ouvert à tous, devait "permettre d'encourager l'innovation de la même manière que l'iPhone a permis le développement des applications". Il espère pouvoir "combler le fossé entre les compagnies et leurs consommateurs" afin que des "offres personnalisées puissent être proposées, même via les agences de voyages". Afin d'apporter une palette de service plus large que les simples codes F, J ou Y, et plus précise, le NDC serait la solution idéale.

Un besoin de personnalisation

Comme l'a rappelé IATA, les compagnies aériennes paient en effet 7 milliards de dollars (5,5 milliards d'euros) de booking fees chaque année aux GDS, soit davantage que leur marge nette, et ne peuvent pas proposer tous leurs services sur ces systèmes. "Les consommateurs veulent être reconnus lorsqu'ils achètent en ligne (…), et les vendeurs veulent en savoir davantage sur leurs clients (…) afin de proposer des offres ciblées", explique IATA. Or, si les compagnies peuvent le faire sur leurs sites Internet, ce n'est pas le cas pour 60% du transport aérien, vendu indirectement par des agences de voyages utilisant les GDS. De plus, "ce modèle est seulement centré sur la recherche du prix le plus bas", explique IATA.

Les GDS, critiqués par l'association, sont associés à la réflexion, comme l'ensemble des acteurs du transport aérien. Mais la mise en place de la norme NDC va prendre du temps. Après le vote de demain, viendra, en 2013, une phase de tests qui pourrait se poursuivre plusieurs années.

IATA travaille également sur deux autres projets sur le long terme, la simplification des procédures dans les aéroport avec le programme "Fast Travel" et le "Checkpoint du future".

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