Gulf Air dans une zone de turbulences
Privilégiant sa propre compagnie, Qatar Airways, le Qatar a décidé de se retirer de la compagnie aérienne Gulf Air, ce qui est susceptible d’aggraver la crise du transporteur régional.
La décision a été annoncée à l’issue d’une réunion du Conseil d’administration lors de laquelle les trois autres actionnaires – l’émirat d’Abou Dhabi, Oman et Bahrein – se sont engagés à injecter environ 80 millions de dollars dans le capital de la compagnie. Cette manne financière reste loin des 270 millions escomptés pour recapitaliser Gulf Air, et redresser sa situation financière.
Endettée, déficitaire, Gulf Air a réduit l’an dernier ses effectifs et sa flotte. La nouvelle direction doit présenter cet été un nouveau plan de restructuration pour sortir de la crise. La compagnie offre des vols directs entre Paris et Barhein, qui sert aussi d’aéroport de correspondance vers des destinations long-courriers pour les passagers français.
