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Grande Guerre : le Centenaire mobilise les touristes

Les sites du "Front ouest" de la Grande Guerre ont attiré cette année une foule de touristes internationaux. Ils ont été dopés par les commémorations et les événements organisés autour du centenaire de la Première guerre mondiale, selon un bilan d'Atout France.

2014 est un bon cru pour le tourisme de mémoire, et particulièrement ceux de la Guerre 14-18. Certains "ont même vu leur fréquentation doubler", relève Atout France, l'agence de promotion touristique de la France, "dépassant dès le mois d’août les chiffres de fréquentation de toute l’année 2013".

Les touristes sont venus de loin

La bonne nouvelle est que le phénomène se prolonge, avec une forte anticipation des réservations pour 2015, voire même 2016.

"Outre les clientèles des marchés de proximité (britanniques, allemands, belges, néerlandais) qui étaient au rendez-vous, les professionnels ont constaté une augmentation notable du nombre de visiteurs long-courriers (Canadiens, Américains, Australiens)", note Atout France.

A fin août, les sites de mémoire de la Meuse avaient attiré plus d'un demi-million de visiteurs (549 000) depuis janvier, y compris des
nationalités plutôt rares d'habitude comme les Suédois ou les Irlandais.

En Champagne-Ardennes, après une bonne année 2013, la progression des visiteurs s'est poursuivie avec environ +10% dans la Marne et +12% dans les Ardennes à fin août.

La fréquention des sites de mémoire dans la Somme a augmenté de 20% de janvier à avril et de 46% en Haute-Somme où sont concentrés ceux de la Première guerre mondiale. Le public est à 85% étranger dans la Somme. Dans le Nord-Pas de Calais, le nombre de touristes a quasiment doublé à la Carrière Wellington.

Un contrat de destination payant

Même chose pour le site du Vieil Armand (ou Hartmannswillerkopf) en Haute Alsace, qui a accueilli presque deux fois plus de visiteurs qu'habituellement cet été : 33 600 visites de juillet à septembre, contre 18 600 un an plus tôt.

Atout France voit dans ce bilan les fruits notamment du contrat de destination mis en place depuis deux ans pour fédérer les acteurs du tourisme et mieux vendre à l'étranger le "Centenaire de la Grande Guerre".

Ce contrat de destination "a permis de décliner des actions à l'international pour gagner en visibilité avec l'ensemble des acteurs du Front Occidental, sous une bannière unique : Le Front occidental de la Grande Guerre".

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