Prêt à Partir : frappé au visage parce que le remboursement d’un vol « prenait trop de temps »
C’est un triste fait divers que rapporte François Piot, le PDG du réseau d’agences Prêt à Partir.
« Vous souvenez-vous de Charley, de l’agence de Verdun Beaurepaire ? », lance François Piot le 29 janvier, à l’attention d’autres agents de voyages sur Facebook. « Triste hasard, Charley a été agressé hier… Frappé au visage (par un coup de poing, NDLR), parce que le remboursement d’un vol prenait trop de temps. Nous sommes effarés, tristes, et solidaires », poursuit le patron de Prêt à Partir.
« La passion, le conseil et l’accompagnement coulent dans nos veines », ajoute-t-il, choqué par cette agression touchant l’un de ses salariés. « Et l’amour du client encore plus. Nous serons toujours à vos côtés, pour un voyage, une escapade ou un tour du monde. Pour un rapatriement en urgence aussi, pour une grève aérienne, un volcan en éveil ou une annulation parce qu’un triste événement de vie a décidé que l’évasion ne serait pas pour cette fois. Nous serons toujours à vos côtés. Et si un vol ne vous a pas encore été remboursé, c’est parce que la compagnie aérienne ne l’a pas encore fait, et non parce que nous retenons la somme entre nos mains (…) Cette période est difficile, elle nous heurte et nous fragilise mais elle ne doit pas excuser la violence, traumatisante. »
L’Europe demande pourtant aux compagnies de rembourser les clients des vols annulés en raison de la pandémie, en vertu du règlement (CE) 261/2004. Or quelques transporteurs continuent de faire de la résistance. Et les autorités ferment les yeux.
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