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Fram : l’heure de vérité approche

L’Assemblée générale des actionnaires du groupe Fram se réunira jeudi 7 décembre. Cette réunion était prévue de longue date, mais elle prend un tour particulier avec la guerre fratricide qui oppose Marie-Christine Chaubet (notre photo), présidente du dire

 

L’avenir de Fram, en tout cas de son équipe dirigeante, se décidera probablement jeudi 7 décembre puisqu’une Assemblée générale des actionnaires se réunit ce jour là.
Face à face, Marie-Christine Chaubet, actuelle présidente du directoire (40,93% des parts, dont une partie cédée par son père Philippe Polderman, le fondateur du groupe, décédé le 6 novembre dernier) et Georges Colson, élu le 28 novembre dernier président du Conseil de surveillance du groupe. L’actuel président du Snav détient à titre personnel 39,7% du capital de l’entreprise, une mise doublée à la faveur du rachat (à l’automne 2005) des parts de Simone Aussire, dernière descendante directe de Pierre Aussire, co-fondateur de Fram avec Philippe Polderman en 1949. Incidemment, cette montée dans le capital du groupe, qui permettait à Georges Colson de devenir « un actionnaire un peu plus significatif », l’a aussi contraint à contracter un emprunt important, qui doit aujourd’hui peser lourd dans sa volonté de reprendre le contrôle du groupe.
Jusqu’à la semaine dernière, Marie-Christine Chaubet pouvait se targuer d’être en position de force, bénéficiant de l’appui de sa demi-sœur Marie Hélène Vieuille (8,6% des parts), le reste du capital étant détenu par Air France (8,7%) et quelques actionnaires divers. Mais la majorité a basculé le 28 novembre dernier (alors que la présidente du directoire se trouvait en Martinique pour finaliser la vente de l’hôtel La Batelière) en faveur de Georges Colson, élu par l’ensemble des membres du Conseil de surveillance présents nouveau président de cette instance, en remplacement de Philippe Polderman. « Une réunion à huis clos dont je n’avais pas été informée », précise Marie-Christine Chaubet, qui a dénoncé un « coup d’état ».
Logiquement, dans ce contexte, elle devrait perdre jeudi la présidence du directoire, à savoir la direction opérationnelle du groupe toulousain. Pas au profit de Georges Colson, qui ne peut cumuler les deux fonctions et tiendrait par ailleurs à conserver la présidence du Snav. Mais, on peut imaginer que celui-ci, s’il est soutenu à nouveau par les actionnaires et en particulier Air France (à qui Marie-Christine Chaubet devait pourtant présenter un business plan le 21 décembre), désignera un nouveau président. En tout état de cause , Marie-Christine Chaubet, qui se place résolument « du côté des salariés », réaffirme « qu’elle ne cédera jamais ses parts », respectant ainsi l’engagement pris auprès de son père Philippe Polderman.

 

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