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Florence, un décor italien à ciel ouvert

Valérie Viguier est agent de voyages chez Atlantic Llyod à Paris. Elle a découvert la capitale de la Toscane avec le tour-opérateur Autrement l’Italie.

Au cours de mes précédents voyages à Bologne et dans la station de sports d’hiver de Bardonecchia, j’avais été touchée par l’accueil et le contact facile, presque tactile, des Italiens. J’ai retrouvé cette chaleur lors d’un éductour à Florence, organisé par Autrement l’Italie. Fabio Cassilli, le responsable du TO et lui-même originaire de Toscane, a su nous transmettre son amour pour cette magnifique ville d’art.

Florence est une succession d’églises, de palais aux fresques somptueuses… et de boutiques de mode. Les habitants, très conservateurs (au sens noble du terme), sont prêts à investir leurs deniers pour préserver leur patrimoine. Nous avons pu le vérifier au Palais de l’art des juges et des notaires, où des fresques de la Renaissance ont revu le jour grâce à la passion d’un patron de restaurant.

Dans le coeur paisible de cette ville, où il y a peu de voitures (mais beaucoup de Vespa !), il est très plaisant de se promener et de rencontrer les Florentins. Ces derniers prennent plaisir à s’habiller et à parader, sur les piazze ou dans les rues, par exemple sur via de Tornabuoni, sorte d’avenue Montaigne locale, ou via Calzaiuoli. Cette artère relie la monumentale Duomo, la fameuse cathédrale en marbre de couleurs qui fait penser à un décor de cinéma en trompe-l’oeil, à l’incontournable Piazza della Signoria avec son célèbre David. Au final, il y a tant de chefs-d’oeuvre qu’on ne peut pas tout voir ! Nous n’avons par exemple pas eu le temps de visiter la Galerie des Offices, mais nos seules balades dans les ruelles nous ont charmés par tant de richesses.

Le syndrome de Stendhal

J’étais impatiente de voir le Ponte Vecchio, qui est pour moi le symbole de Florence. Et je n’ai pas été déçue ! J’ai aussi eu un coup de coeur en découvrant, à l’écart de la foule, l’église Santa Croce où Laurent de Médicis faillit être assassiné. Devant les tombeaux de Michel Ange, Machiavel, Galilée ou le monument à la gloire de Dante, on ne peut qu’être saisi par le syndrome de Stendhal, à savoir une très forte émotion. Juste à proximité, le cloître paraît si paisible que plus rien ne semble exister autour. Lors de la visite des Cappelle Medicee, Carla, notre guide a su nous enthousiasmer devant les statues inachevées de Michel Ange. Ce dernier avait une vision de ses futurs chefs- d’oeuvre dès les blocs de marbre, qu’il allait lui-même chercher à Carrare.

Les hôtels que nous avons visités étaient tous de qualité et bien situés. Et nous avons pu y apprécier un personnel parlant généralement français. Mes préférés sont le Rivoli et le Santa Maria Novella, dont l’ameublement des chambres évoque des décors de théâtre. Mais dans tous les établissements, l’âme florentine se retrouve dans les détails de la décoration. Florence possède aussi une excellente gastronomie et de très bons vins. J’ai apprécié les schiacciate, des galettes sèches et salées, ainsi que la ribolita, que nous avons dégustée dans l’authentique Caffé italiano ou chez notre ami Osvaldo. Après autant de merveilles, je compte bien revenir à Florence. Et je sais que j’aurai encore beaucoup de choses à découvrir, comme les jardins de Boboli… ou à acheter, par exemple, des bottes en cuir ! Car c’est une autre bonne surprise. Finalement, la ville n’est pas aussi chère que je l’imaginais.

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