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ÉDITO. Les tests PCR, un vrai casse-tête pour les voyageurs

Les tests PCR sont un grain de sable dans la chaussure des voyageurs. Les professionnels du tourisme peuvent les aider, pour leur simplifier la tâche.

Les Français ont aujourd’hui l’obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72h lorsqu’ils reviennent en France depuis un pays étranger. Or le passer, à destination, est une source de stress. Il faut trouver le bon laboratoire (s’il n’est pas à l’hôtel), pas trop cher, prévoir le transfert, récupérer les résultats à temps… Tellement anxiogène quand on pense vacances, soleil, culture, repos de l’esprit. Du coup, le fameux test peut être un véritable frein potentiel au voyage, quand les frontières seront un peu moins verrouillées… Or il faut s’habituer à cette formalité, elle va rester l’usage pendant quelques mois, comme le laisse entendre le gouvernement français.

A quand une application qui agrège les laboratoires, hôtels et autres cliniques où passer le fameux test ? L’initiative pourrait venir d’un assureur ou d’une démarche collaborative. Un Waze des tests PCR n’est pas encore né, à notre connaissance. On en rêve un peu…

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Le test de dépistage du Covid-19 n’est pas qu’une fatalité, il peut aussi créer des opportunités. Les professionnels du voyage augmenteront leur valeur ajoutée s’ils trouvent des solutions en la matière. Des entreprises et des institutionnels l’ont déjà bien compris. Le voyagiste Boomerang, qui exploite les marques Kappa Club et Club Coralia, avait décidé en janvier d’offrir les tests PCR aux voyageurs revenant du Maroc ou de la République Dominicaine. De son côté, Bravo Club organise les tests des clients des hôtels-clubs à destination. Avec prise de rendez- vous, transferts organisés si nécessaire, remise des résultats avant le retour. Une idée à suivre, assurément, pour les gestionnaires d’hôtels-clubs et les producteurs de circuits. Déjà, de nombreux hôtels ont conclu des accords avec des laboratoires pour simplifier la vie des clients.

Dans toute la mesure du possible, en s’informant auprès de son TO ou de son réceptif par exemple, l’agent de voyages peut lui aussi aiguiller son client sur les tests (fourchette de prix, remboursement, …). Ce qui rendra un service au voyageur, alors même que le sujet du passeport vaccinal fait toujours débat. Alors oui, ses missions ne cessent de s’étendre. Il a appris à rapatrier. Réclamer un remboursement de vol sec pour un client. Négocier un nième report. Affronter la colère des voyageurs, jusqu’à l’extrême pour Charley.

Mais c’est aussi cette valeur ajoutée qui va renforcer le rôle de « l’expert en voyage ». Plus encore aujourd’hui qu’hier, il s’agit d’un véritable rôle de conciergerie, face à une désintermédiation pré-Covid bien réelle. Les très nombreux reportages et articles grand public, sur le métier de conseiller et de voyagiste en pleine crise, témoignent d’ailleurs d’une véritable reconnaissance. En cette période si adverse, pavée d’embûches, c’est une bonne nouvelle qu’il faut savourer.

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