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L’édito de Dominique Gobert : réflexions pour un bel avenir…

Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte un jour. Mais on finit toujours par se retrouver, il suffit d’être patient, ce qui n’est pas toujours facile. Faut faire avec…

Encore une année qui n’aura pas été simple, pour rester politiquement correct. 2021 n’est pas finie, on espère que la saison estivale sera un peu plus positive. Mais hélas, rien n’est encore gagné.

« On annonce la reprise, me disait récemment Dame Minchella, présidente du Cediv. Je ne vois pas trop qui peut dire ça », ajoutait-elle, avec sa verve et sa fougue d’Italienne. 

Or entre les « grosses » structures et les petites agences de voyages indépendantes, pour la plupart familiales et sans « fonds d’investissement », on ne voit pas les choses de la même façon. Et parfois, les pouvoirs publics ont du mal à faire la différence.

Dominique Gobert, éditorialiste

Tiens, par exemple, avec les aides qui vont diminuer à la fin du mois, quelles agences vont pouvoir assumer l’arrière-saison, alors que les clients ne sont pas si nombreux à les fréquenter ? D’ailleurs, même les « gros » ne crient pas à une joyeuse reprise. Olivier Kervella, pourtant à la tête d’une brillante entreprise, NG Travel, ne cache pas une certaine déception : il « sauve les meubles ».

Faut dire aussi que les déclarations pour le moins dénuées d’intelligence du secrétaire d’Etat Clément Beaune n’ont rien arrangé. Et l’Europe, toujours prompte à taxer tout et n’importe quoi, n’arrive pas à trouver une politique sanitaire harmonisée.

Les propos d’Adriana Minchella sont d’ailleurs largement confirmés par Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage. « Après un début de reprise en juin, nous sommes redescendus ces deux dernières semaine à 40% de la même période de 2019 », explique-t-il dans un communiqué.

« Les véhicules que nous privilégions sont le fonds de solidarité, la prise en charge de l’activité partielle à 100%, l’exonération des charges sociales pour soutenir la reprise, poursuit-il. Nous défendrons les dossiers de nos adhérents qui éprouvent des difficultés avec l’obtention des PGE ou le déblocage du fonds de solidarité. Nous serons très attentifs à la mise en œuvre des mesures de soutien spécifiques destinées au remboursement des avoirs émis dans le cadre de la relance du 25 mars 2020. »

Une affaire largement suivie par sénateurs et les députés.

Et puis, ce sera ma dernière réflexion de la saison : je me suis souvent demandé pourquoi avoir deux syndicats qui œuvrent, certes, ensemble, mais pas tout le temps ? Pourquoi ne pas enfin fusionner les deux instances pour en créer une seule, plus forte, plus unie, plus efficace encore ? Il me semble qu’on y pensait en des temps pas si lointains. Les problèmes sont les mêmes, les attentes aussi. Et il paraît que l’union fait la force.

Question d’égos ?

Allez, je vous laisse y réfléchir, sereinement en souhaitant à tous un bel et doux été.

Comme je n’ai pas encore été viré, c’est avec grand plaisir, avec joie même, qu’on se retrouve le 1er septembre, en espérant se revoir « de touchu » en pleine forme !

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