E.Leclerc Voyages prend encore de l’épaisseur
Le réseau, qui compte 134 agences, veut renforcer sa notoriété par l’ouverture d’un point de vente à Paris d’ici à 2005.
Alors que le marché est en crise depuis trois ans, la croissance ne faiblit pas chez E.Leclerc Voyages. Après une progression de 10 % du volume d’affaires en 2003 à 252,6 ME (+ 7 % à périmètre constant) et un bénéfice net de 2,8 ME, ce réseau de 134 agences affiche de janvier à fin avril une hausse de 19,32 %, par rapport à 2002. A ce rythme, les 393 000 clients atteints en 2003 (+ 3,5 %) seront largement dépassés cette année.
Un succès que le DG Bernard Boisson met sur le compte de sa stratégie, qui se résume en trois points : l’animation et la formation des chefs d’agence (grâce à 5 animateurs de réseau), la diversité de l’offre (42 TO, gamme E.Leclerc Voyages et promotions) et la capacité de vendre des produits atypiques (mobil-homes, VDM, croisières…). La France, que beaucoup peinent à commercialiser, représente ainsi un tiers de l’activité. Il faut être capables de vendre 100 % des produits, ceux-ci devant correspondre aux attentes des clients, insiste-t-il, fier de ses 80 % de ventes tourisme (dont 23,2 % de produits labellisés E.Leclerc Voyages). Et d’un chiffre d’affaires moyen par agence passé de 0,59 ME en 1991 à 2,14 ME en 2003. Avec 88 000 clients et un volume d’affaires en hausse de 20 % en 2003, la brochure E.Leclerc Voyages tire l’activité du réseau. Tout comme les opérations nationales qui bénéficient de l’appui des millions de prospectus distribués par le groupe. La dernière, réalisée en avril, a ainsi permis de vendre 1 600 séjours en mobil-home en quelques jours.
Huit ouvertures d’agences programmées cette année
Ces performances incitent de plus en plus de propriétaires d’hypermarchés à franchir le pas. Après les douze ouvertures d’agences en 2003, huit sont programmées cette année : Belfort (90), Saint-Amand-les-Eaux (59), Châteaux-Gontier (53), La Roche-sur-Yon (85), La Rochelle (17), Toul (54), Nogent-le-Rotrou (28) et Auch (32). Je ne désespère pas de trouver le bon emplacement à Paris cette année, précise également Bernard Boissson, qui rappelle que plusieurs adhérents – poussés par leur chef d’agence – souhaitent aussi ouvrir une succursale en centre ville. Une fois lancé, ce mouvement, conjugué aux créations, devrait à terme permettre au réseau d’atteindre les 200 points de vente.