Reporters Sans Frontières milite pour un tourisme responsable
L’organisation de défense de la liberté de la presse Reporters Sans Frontières (RSF) demande aux touristes de « pratiquer un tourisme responsable et éclairé » dans les « dictatures paradisiaques ».
Lors de la 14e Journée internationale de la liberté de la presse, lundi dernier, RSF a mis à l’index plusieurs destinations. Citant la Birmanie, Cuba, les Maldives, les Seychelles, la Tunisie et le Vietnam, RSF a expliqué que « la liberté de la presse n’existe tout simplement pas » dans ces pays, qui sont des « destinations de rêve pour les touristes », mais des « lieux de supplice pour les journalistes et la presse indépendante ».
L’organisation ne mâche pas ses mots concernant Cuba. La Isla Grande, qui a accueilli 129 000 visiteurs français en 2002, est « la plus grande prison du monde » pour la presse, devant la Chine, avec « 29 journalistes emprisonnés » actuellement, a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF.
« Le Vietnam s’ouvre au tourisme, mais pas aux droits de l’Homme et à la démocratie a ajouté Robert Ménard. Ouverture économique et ouverture politique, cela n’est pas pareil ».
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