Dossier de l’été : Fram et la valse des patrons
Stop ou encore ? Le groupe Fram va t-il s’en sortir malgré une gouvernance qui joue les valses-hésitations depuis 18 mois ?
Depuis le départ d’Antoine Cachin en décembre 2011, Fram a changé quatre fois de gouvernance, encaissé un plan social et encore creusé ses pertes. L’attente d’un investisseur providentiel est toujours d’actualité.
Nommé à la présidence du directoire le 20 juin dernier, à l’issue d’une Assemblée générale des actionnaires qui a démis Daniel Cohen de ses fonctions, Thierry Miremont est le nouvel homme fort du groupe, soutenu par le clan familial semble-t-il réconcilié pour l'occasion.
Son prédécesseur Daniel Cohen, évincé au bout de quatre mois quand Olivier de Nicola avant lui avait tenu dix mois, avait présenté un plan de redressement crédible. Entouré d’une équipe de choc, il était parvenu à regagner la confiance des salariés et à négocier un accord bancaire pour la ligne de crédit qui arrivait à expiration fin juillet.
Tout est à recommencer pour Thierry Miremont qui ne doute cependant pas d'y arriver et promet aux agences qu'elles peuvent continuer à vendre Fram "sans inquiétude".