Deuxième voyage en Andalousie : « j’ai encore craqué ! »

« C’est à l’occasion d’un voyage d’étude de Trans- europe que j’ai visité, pour la deuxième fois, l’Andalousie. Le départ était prévu le 13 mars, soit deux jours après les attentats de Madrid. Je me suis demandé si le TO n’allait pas annuler cet éductour, d’autant que le trajet aller-retour entre Paris et la capitale espagnole s’effectuait en train de nuit… Mais bien lui en a pris de le maintenir : la population locale observait un deuil discret, sans pour autant perdre sa bonne humeur naturelle, son sourire et sa gentillesse.

Nous avons eu le sentiment d’être en Espagne dès la gare d’Austerlitz, grâce à l’ambiance qui règne à bord du train Elipsos. J’avais déjà vendu l’Andalousie en train à des clients. Ils étaient revenus conquis. Je les comprends ! L’idéal est de partir en classe Grand Confort. C’est plus cher, mais les prestations valent leur pesant d’or. Le repas compris dans le tarif est digne d’un grand restaurant. Le menu est à la carte, boissons comprises, jusqu’à la coupe de Cava (mousseux espagnol, ndlr) en apéritif. Et la cabine est agréable, avec deux couchettes et une douche. Après une nuit dans le train, on arrive vers 9 heures à Madrid, reposés et propres, parés pour démarrer les excursions. Désormais, sauf pour un court séjour, je vais davantage préconiser le train, en classe Grand Confort.

Des voitures de location nous attendaient à Madrid, pour rejoindre l’Andalousie. La région se prête à l’autotour. Je recommande vivement d’explorer l’arrière-pays, que je préfère au littoral, pour ses villages blancs, leur authenticité et leur accueil formidable.

Séville, un merveilleux bouquet final

Naturellement, nous sommes allés admirer à Grenade le site mythique de l’Alhambra et ses jardins. Ce fut un temps fort du voyage, même si le soleil jouait à cache-cache avec les nuages. Hors saison, c’est moins fleuri mais il n’y a pas foule. Lors de mon premier voyage en Andalousie, en été, j’avais attendu 2 heures pour visiter le site ! Ma patience avait été récompensée : j’étais passée juste avant que le compteur n’atteigne le quota journalier de 8 200 visiteurs ! Je conseille à mes clients de réserver dès leur arrivée à Grenade, pour éviter toute déconvenue.

Transeurope a eu la riche idée de nous montrer une dizaine d’hôtels de charme en Andalousie. A défaut d’y dormir, nous avons découvert ces bonnes adresses à l’occasion d’un déjeuner ou d’un dîner. Pour la plupart maisons d’hôtes, ces établissements offrent un accueil très personnalisé. L’hôtel Polo est l’un de mes coups de coeur. Il est idéalement situé à Ronda, un petite ville andalouse blanche très croquignolette, accrochée à la montagne. Je le vendrai les yeux fermés !

Comme bouquet final, nous ne pouvions rêver mieux que Séville ! De toutes les villes espagnoles que je connais, Madrid, Barcelone, Cordoue et Grenade, c’est ma préférée. Les parfums des fleurs d’oranger ont contribué au plaisir de nos balades à pied. Nous avons exploré le pittoresque quartier Santa Cruz, l’Alcazar et ses jardins, mais pas la cathédrale, faute de temps. La ville regorge de petits hôtels de charme comme la Taberna del Alabardero. C’est un établissement très bien placé, avec sept chambres qui font la ronde autour du patio central. La cerise sur le gâteau, c’est son restaurant gastronomique. Il me tarde de retourner à Séville. L’Andalousie mérite à elle seule plusieurs voyages ! »

*Le prénom de la conseillère voyage a été modifié pour ce témoignage.