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Destinations nordiques : Emmanuel Jaulin lance son voyagiste

O-Nord débarque sur le marché français, en B2B comme en B2C. Dans une interview, son PDG-fondateur Emmanuel Jaulin partage ses destinations, son positionnement et ses ambitions.

L’Echo touristique : Pouvez-vous nous présenter O-Nord en quelques mots ?

Emmanuel Jaulin : O-Nord, c’est un tour-opérateur spécialisé dans les voyages haut de gamme et sur-mesure dans les destinations scandinaves et nordiques. La société a été créée fin 2021, et, le temps d’obtenir l’immatriculation Atout France, de développer notre site Internet, nous sommes opérationnels depuis la fin juin. Nous programmons 14 destinations, et trois « sous-destinations » : la Laponie, le Spitzberg et le Québec. Ce sont trois destinations qui sont très évocatrices pour le marché français, et qui méritent donc une page à part entière dans notre catalogue. Nous avons déjà mis 90 voyages en ligne sur notre site, et nous continuerons d’en rajouter. Mais ce ne sont que des propositions : nous travaillons avant tout avec le sur-mesure.

Les voyages siglés « Grand Froid » sont tendances, et de nombreux opérateurs sont positionnés sur ce segment. Comment O-Nord veut-il se démarquer ?

Emmanuel Jaulin : Nous misons clairement sur une approche personnalisée. Nous visons donc une clientèle plus qualitative que quantitative. C’est une clientèle qui sera séduite par notre savoir-faire dans ces destinations. Cela fait vingt-huit ans que je travaille dans ces destinations. J’y ai développé une expertise et un réseau qui me permettent de proposer des voyages inédits au marché. Je pense que nos voyages sur-mesure, personnalisés et uniques vont nous permettre de faire la différence.

Vous avez une cible plutôt B2B ou B2C ?

Emmanuel Jaulin : Nous ne nous interdisons rien. J’ai travaillé chez Scanditours et Nortours, donc ma sensibilité va plutôt vers le B2B. Mais, lorsqu’on lance une marque, il peut être très intéressant d’aller chercher de la notoriété en B2C… C’est pour ça que nous participons, par exemple, au Salon des Grands Voyages, organisé à Paris cet automne. Quoiqu’il en soit, j’ai toujours travaillé avec les deux canaux de vente. D’ailleurs, mon réseau d’agences a très bien accueilli la nouvelle de mon retour. C’est très encourageant. Le secteur a été fortement impacté par la pandémie et ses conséquences, et de nombreux experts ont quitté le métier. Même si de nouveaux talents émergent, les spécialistes apportent une aide précieuse aux agences de voyages pour construire ces produits qui s’adressent à une clientèle bien particulière.

Comment allez-vous travailler avec les agences de voyages ?

Emmanuel Jaulin : Nous souhaitons pouvoir répondre à toutes leurs demandes. Par exemple, pour notre offre de voyages en groupes, notre philosophie est de proposer des voyages en comité restreint, avec un maximum de 15 participants. Mais les premières demandes, qui émanent des agences de mon réseau, concernent des groupes allant jusqu’à 40 personnes. Quand on lance une activité, on ne peut pas refuser ce genre de proposition. Mais, au fur et à mesure, nous affinerons notre proposition. Finalement, on ne travaillera sans doute qu’avec une soixantaine d’agences, qui disposeront d’une base de clientèle correspondant à nos attentes. Et nous les commissionnerons, au départ, à hauteur de 10% HT, comme le font tous les voyagistes. Cette commission pourra bien sûr évoluer en fonction de notre partenariat.

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