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Des gratte-ciel de Philadelphie aux fermes amish

Aurélie Peyraud travaille à la réservation de Kuoni. Elle a découvert Philadelphie et le pays amish, en Pennsylvanie, lors d’un éductour organisé par Interface Tourism et Air France.

De l’est américain, je ne connaissais que New York. Autant dire que l’invitation d’Interface Tourism, destinée à faire découvrir Philadelphie et le pays amish aux TO français, m’a tout de suite enthousiasmée. Nous sommes partis sur un vol direct d’Air France, qui co-organisait ce voyage (et nous a offert le surclassement en business au retour !). Dès le lendemain de notre arrivée, nous avons commencé la visite de la ville. Outre plusieurs hôtels du centre, qui appartiennent à des chaînes américaines de renom (Westin, Crowne Plaza, Rittenhouse, Sheraton) très appréciées de la clientèle française pour leur niveau de prestations supérieur à ce qui existe ailleurs, nous avons découvert une métropole à taille humaine, qui peut sans problème se parcourir à pied. D’abord, Philadelphie est une ville historique, ce qui est rare aux États-Unis. En traversant le quartier historique, bien mis en valeur, on remonte dans le temps jusqu’aux origines de la démocratie américaine. Mais c’est aussi une ville de culture et d’art, active et très tendance, où les quartiers branchés sont à conseiller. On prend souvent en référence New York pour sa douceur de vivre et son bouillonnement culturel, mais ce sont des choses qu’on retrouve aussi à Philadelphie. C’est donc une ville qui offre un parfait mix, pour tous les goûts. Sur le plan culturel, la visite de la fondation Barnes, située à l’écart du centre, restera évidemment un grand souvenir, d’autant que nous avons eu le privilège d’y accéder un jour où elle était fermée au public. Seul bémol : les gens qui ne parlent pas anglais peuvent vite se retrouver démunis, faute d’audio-guide à disposition.

UNE ALTERNATIVE À NEW YORK

Nous avons également suivi un tour dédié aux murals, ces centaines de peintures grand format qui ornent les murs des bâtiments à travers toute la ville. Cela vaut le coup d’y consacrer 2 ou 3 heures. Au final, je n’hésiterais donc pas à conseiller 3 ou 4 nuits à Philadelphie, d’autant qu’il faut se réserver une pause shopping : l’État de Pennsylvanie est l’un des rares dans lequel on ne paye pas de taxes sur les vêtements. Nous sommes ensuite partis pour le comté de Lancaster, à l’est de la ville. En une heure de train, on se retrouve en plein pays amish, au milieu des champs de maïs et des fermes aux décors de magicien d’Oz. La rencontre avec ces communautés, dont les us et coutumes ne sont pas toujours bien compris, est particulièrement intéressante. En faisant un tour de buggy, on découvre leurs fermes et leurs modes de vie. Les Amish sont agréables, souriants et discutent volontiers. Seul impératif : ne pas les prendre en photos. Sur ces deux jours, j’ai seulement regretté notre passage par Kitchen Kettle, un petit village de boutiques d’artisanat aux allures de Disneyland amish. Tout sauf authentique. Le principal enseignement de cet éductour, c’est que Philadelphie et la Pennsylvanie méritent un voyage complet. Avant, je vendais la ville souvent sur deux nuits, dans un combiné New York ou Washington. Maintenant, je la propose comme un produit à part entière. Voilà une parfaite alternative à New York, prise d’assaut cette année.

Le principal enseignement de cet éductour, c’est que Philadelphie et la Pennsylvanie méritent un voyage complet. Avant, je vendais la ville souvent sur deux nuits, dans un combiné New York ou Washington. Maintenant, je la propose comme un produit à part entière.

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