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C. Beaune : des plans de circulation « hardcore » pendant les JO de Paris

Clément Beaune a reconnu que pendant les JO 2024, la circulation routière serait « compliquée » à Paris les jours de compétition.

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (JO 2024) approchent et les Franciliens s’attendent à connaître plusieurs semaines de galère. Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports, a reconnu que la circulation routière serait « compliquée » à Paris, notamment pendant les jours de compétition.

Le ministre, qui s’exprimait dans le cadre du premier congrès du Groupement des hôtelleries et restaurations de France, a précisé avoir tenu « une réunion avec l’ensemble des acteurs du transport et le préfet de police de Paris ». Dans quelques semaines, les plans de circulation dans Paris seront présentés. « Je ne vous cache pas que ces plans de circulation, ils seront hardcore », a indiqué le ministre aux professionnels, qui attendent ces plans notamment pour leurs livraisons.

La taxe de séjour va augmenter pour financer les transports publics

« Les jours de compétition, ce sera compliqué de circuler dans Paris », a-t-il reconnu. « Il y aura évidemment à la fois des dérogations, des règles particulières pour les professionnels », avec « une phase de consultation jusqu’au début de l’année prochaine », selon Clément Beaune. Suivront une campagne d’information sur l’anticipation des jeux, sur la réduction des déplacements superflus ou encore sur les dispositifs de circulation mis en place pendant l’événement.

Le ministre a par ailleurs été interpellé par les professionnels sur la hausse attendue de la taxe de séjour à Paris, pour financer les transports en Île-de-France. « Il n’y avait pas de solution parfaite », a-t-il reconnu, « il fallait que quelqu’un paie » et « je ne crois pas que c’était soutenable d’avoir un pass Navigo qui serait passé entre 120 et 130 euros dans les quatre à cinq années qui viennent », estime-t-il.

« L’idée avec la taxe de séjour, et quand on se compare à d’autres métropoles européennes, elle n’était pas très élevée, c’est que les touristes contribuent au financement de transports publics supplémentaires. » Clément Beaune a toutefois reconnu que ce n’était « pas du tout anodin » en guise de conclusion.

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