Bénéfice net en progression de 4% pour Amadeus
Pour 2002, Amadeus révise à la hausse son excédent brut d’exploitation prévisionnel à 470 millions d’euros, contre 458 auparavant.
La direction du GDS porte à 135 millions d’euros son bénéfice net anticipé, hors éléments exceptionnels. Malgré une conjoncture difficile, surtout après les attentats du 11 septembre, la rentabilité d’Amadeus s’est améliorée. Au cours du seul troisième trimestre 2002, le bénéfice net s’est élevé à 27,6 millions d’euros (+32,4%). Sur les neuf premiers mois de l’année, il atteint 121,9 millions d’euros (+4%), pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard (+2,2%).
De janvier à septembre, le nombre de réservations s’est élevé à 301,9 millions, quasi stable (-0,2%) par rapport à la même période de 2001. Des disparités apparaissent entre les marchés: l’activité recule en Amérique du Nord (-9,3%), reprend timidement en Europe (+0,6%), et plus fortement dans le reste du monde (+7,5%). Sur l’ensemble de l’année en cours, le volume de réservations devrait augmenter de 1,2% à 2%. «La France est toujours un peu en retrait, explique Philippe Chérèque, directeur de la stratégie pour le groupe. En nombre de réservations, notre part de marché atteint 80,7% en septembre 2002, contre 80,9% un an plus tôt.» Philippe Chérèque attribue ce tassement à la forte présence d’Amadeus dans les réseaux de voyage d’affaires, plus frappés que les agences loisirs par le 11 septembre. Mais le nombre de points de vente équipés a progressé ajoute-t-il, d’autant que le GDS compte désormais Nouvelles Frontières parmi ses clients.
Amadeus est contrôlé par Air France (23,36%), Iberia (18,28%) et Lufthansa (18,28%), le reste du capital (40,08%) est en bourse. Le groupe affirme détenir plus de 30% du marché mondial et 52% du marché européen.
