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Aérien : comment fluidifier le contrôle aux frontières avant les JO ?

Avec l’arrivée des JO et de la coupe du monde de rugby, ADP et de la police aux frontières ont un plan pour réduire l’attente des passagers.

Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a présenté mercredi son baromètre de temps d’attente aux frontières, un outil visant à améliorer la situation, alors que la police aux frontières (PAF) va recruter 500 contractuels dans les aéroports parisiens pour monter en puissance d’ici les Jeux olympiques 2024.

L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle est « le 5e aéroport mondial, le premier européen donc nous avons des résultats remarquables et pourtant », son image demeure entachée « par le fait que les temps d’attente aux frontières seraient excessifs », a fait remarquer le PDG d’ADP, Augustin de Romanet, lors d’une conférence de presse.

10 minutes d’attente aux frontières

Selon les premiers baromètres dévoilés pour les mois de janvier et février, entre 83% et 90% des passagers ont attendu moins de 10 minutes lors du contrôle aux frontières à Charles de Gaulle. A Orly, ce taux a atteint 87% en janvier et 85% en février. Mieux, moins de 1% des 6,5 millions de passagers qui ont transité par ces deux aéroports en janvier et février ont été contraints d’attendre plus de 40 minutes, toujours selon le baromètre.

« Nous avons un travail de gestion des files lorsque des problèmes surviennent qui doit être beaucoup amélioré », a indiqué Augustin de Romanet, envisageant des distributions de boissons et nourriture. La PAF prévoit donc de recruter 255 agents de contrôle supplémentaires pour les aéroports parisiens d’ici juin et 500 avant fin 2024. Pour tout le pays, la PAF souhaite recruter 1 200 personnels d’ici l’été 2024.

Une amélioration de l’usage des sas Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures) est également au programme. A l’heure actuelle, un agent est nécessaire au fonctionnement de cinq sas Parafe et la PAF envisage de passer à six.

Image du pays en jeu

Le directeur de la PAF Fabrice Gardon a insisté sur l’enjeu d’assurer un passage fluide tout en garantissant la sécurité: « c’est toute l’image du pays qui est en jeu, d’autant plus à l’approche de la coupe du monde de rugby et des JO de Paris ». Les passagers se plaignent aussi parfois de voir ces sas non utilisés alors que la file au contrôle s’agrandit.

« Le problème est que les sas Parafe sont configurés soit pour les ressortissants des pays tiers, soit pour les ressortissants Schengen et on ne peut pas changer à la demande, ça se fait quasiment du jour pour le lendemain », a précisé Fabrice Gardon.

Cette situation sera bientôt réglée avec la possibilité de configurer les sas en temps réel. Augustin de Romanet a aussi précisé que les aéroports parisiens, qui disposent de 122 sas actuellement, devraient « en avoir 170 à l’été 2024 ».

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