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Accor : Les OTAs ne sont pas nos ennemies

Sébastien Bazin, PDG d’Accor, a profité de l’annonce des bons résultats semestriels pour livrer quelques éléments sur la stratégie digitale du groupe.

De ses propres mots, il est "un homme heureux". Sébastien Bazin a présenté ce matin les résultats semestriels du groupe qu’il dirige depuis un an : "Les résultats sont bons et reflètent la forte mobilisation des équipes dans la nouvelle stratégie mise en place", a-t-il indiqué en introduction. A savoir la réorganisation autour de 2 pôles : HotelServices et HotelInvest.

La France à la peine

Les chiffres sont en effet positifs, à l’exception de la France. Le chiffre d’affaires global est en croissance de 2,8%, à 2 593 M€, et le résultat net a atteint 60 M€, contre 34 M€ au premier semestre 2013. Mais par zone, l’écart se creuse.

Ainsi, le résultat d’exploitation est positif sur l’ensemble des marchés à l’exception de la France où il affiche un recul de 3,6%. "Malgré une situation complexe en France, le groupe est engagé sur des tendances positives", a affirmé Sébastien Bazin, qui a également confirmé lors de cette prise de parole le rachat effectif des murs de 13 hôtels au Royaume-Uni (1 194 chambres), à travers HotelInvest, son pôle chargé de la propriété immobilière, pour un montant global de 89 M€.

Un tiers des réservations réalisées en ligne

Il a également profité de cette publication des résultats pour donner quelques pistes sur la stratégie digitale du groupe, à laquelle une journée entière sera dédiée le 30 octobre à Londres à l’occasion du "Digital Day". Au premier semestre, 32,3% des réservations ont été réalisées en ligne : 17% directement sur les sites du groupe Accor et 15,3% sur les sites des agences en ligne (OTAs).

"Depuis trois mois, nous favorisons la croissance des OTAs sur certaines marques et nuitées, car nous n’avons pas la capacité de le faire seul", explique Sébastien Bazin, citant en exemple la marque Ibis qui a du mal à remplir ses hôtels le week-end. "Les OTAs sont nos partenaires et non nos ennemies. Les liens avec Booking, Expedia et les autres sont extrêmement forts".

Un discours qui dénote dans le paysage hôtelier actuel …

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