232 000 croisiéristes ont embarqué dans un port français en 2013

Le nombre de croisiéristes maritimes embarqués en France a connu une forte augmentation en 2013. Toutes nationalités confondues, ils ont été 232 000 à débuter leur itinéraire dans un port français (métropole ou outremer) l’an dernier, soit un bond de 21% par rapport à 2012. C’est l’un des enseignements du rapport annuel sur la contribution économique de la croisière publié ce lundi par CLIA Europe, l’association européenne du secteur.

Le nombre total de passagers accueillis dans les ports français (incluant les embarquements, les débarquements et les escales) a en revanche progressé de manière plus modeste : +3,9%, pour un total de 2,41 millions de visiteurs.

Marseille reste le port français leader

Sans surprise, c’est Marseille qui reste de loin le leader des ports français de croisière. 191 000 passagers y ont débuté leur voyage, et un total de près de 1,12 million de passagers sont passés par la cité phocéenne au cours de l’année, en embarquement, en débarquement ou en escale. Marseille a donc concentré plus de 80% des croisiéristes ayant embarqué dans un port français en 2013 et plus de 45% du total des passagers ayant visité la France l’an dernier.

Avec de telles performances, Marseille est le 6e port méditerranéen en volumes de croisiéristes, toujours loin derrière Barcelone (2,6 millions de pax) ou Rome-Civitavecchia (2,54 millions). La France dans son ensemble se classe quant à elle en cinquième position européenne en nombre de passagers accueillis, là encore très loin de l’Italie (6,97 millions de croisiéristes) ou de l’Espagne (5,24 millions).

Au total, 6 millions de passagers ont débuté leur croisière dans un port européen l’an dernier, soit 5,2% de plus qu’en 2012. Environ 5 millions de ces passagers étaient originaires d'Europe, et 1 million venaient d'autres pays.

1,08 milliard d'euros de retombées économiques directes en France

Le rapport de CLIA Europe indique par ailleurs que l'industrie de la croisière a contribué à hauteur de 39,4 milliards d'euros à l'économie européenne en 2013, soit +4% par rapport à 2012, atteignant un record "historique". Les dépenses directes (construction navale, avitaillement des navires, dépenses effectuées par les croisiéristes et les équipages lors des escales) ont atteint 16,2 milliards d'euros en 2013, comparés à 15,5 milliards d'euros en 2012.

Cette progression des retombées économiques s’explique, selon CLIA, par la hausse des passagers en provenance d'Europe (6,4 millions de pax en 2013, dont 522 000 en France), l’augmentation de passagers embarquant dans les ports européens et enfin la domination des chantiers européens dans le secteur de la construction navale mondiale.

Logiquement, c’est l’Italie qui a enregistré les plus fortes retombées économiques, avec 4,57 millions d’euros de recettes directes. Le Royaume-Uni arrive en seconde position, à 3,13 millions d’euros de recettes directes. La France est, là encore, en cinquième position, avec contribution directe du secteur estimée à 1,08 milliard d’euros, en hausse de 1% par rapport à 2012.