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Booking.com contre-attaque

La centrale de réservations hôtelières s’estime victime d’attaques infondées en France, où elle emploie 545 personnes. L’OTA sort de sa réserve historique, pour rétablir "sa" vérité.

Booking.com fait l'objet de critiques fortes dans l'Hexagone, une situation unique par rapport aux autres pays où la société est implantée, précise-t-elle en préambule dans un communiqué. C’est pour se défendre de ses supposés détracteurs qu’elle a rédigé une note dans laquelle elle détaille son modèle.

Booking.com a donc listé ce qu'elle appelle des idées reçues. Le site indiquerait-il que les hôtels ne mettant plus de chambre à disposition par son intermédiaire sont complets ? Faux, assure-t-il, en précisant que le message suivant s'affiche alors : "Il n’y a plus de chambre disponible pour cet hôtel sur ce site". La mention "sur ce site" a été ajoutée en 2011 suite à des remarques émanant de la France.

Pas d’allotement imposé

Le portail, qui nie être en situation de position dominante, force-t-il les hôtels partenaires à rendre des chambres disponibles ? Toujours faux, lâche-t-il. "Nous n’exigeons pas de nombre de chambres minimum, une chambre suffit. Toutefois, si un hôtel ne met aucune chambre en ligne, l’établissement n’apparaît pas sur le site puisqu’il n’a rien à offrir aux consommateurs".

De temps à autre, les hôtels conviennent toutefois d’un allotement, soit d’un nombre minimum de chambres à mettre en ligne, notamment lors d’évènements comme des conventions.

La non-parité tarifaire n’est pas sanctionnée

Le principe de parité est très largement respecté par les hébergeurs, explique Booking.com. Dans le cas contraire, il n’y a pas de rupture de contrat. "Notre seule démarche consiste à entrer en dialogue avec le partenaire concerné, car les écarts enregistrés peuvent tout simplement provenir d’une erreur informatique dans la saisie des données".

La parité tarifaire n’empêche pas les hôtels d’entretenir des relations privilégiées avec leurs clients directs, en leur réservant des prix plus attractifs dans le cadre de programme de fidélité, ajoute le site. Bon à savoir : un client ayant réservé 2 nuitées par le biais de Booking.com peut se voir proposer une 3e nuit à moins 50% en direct par l’hôtelier.

Booking.com paie des impôts en France

Les entités françaises de Booking.com assurent avoir toujours acquitté leurs impôts et contributions en France depuis leur création, dont l’impôt sur les sociétés et les charges patronales correspondant aux 545 personnes qu’elles emploient dans l’Hexagone. Les revenus de commissions facturées aux hôtels sont quant à eux taxés aux Pays-Bas, où résident historiquement le site Internet, les centres de données, les développements informatiques et la direction mondiale de Booking.com, filiale de l'américain Priceline. Le géant de la réservation hôtelière "n’utilise aucun montage financier visant à réduire sa charge d’impôts dans les pays où elle opère", du type redevances de marque ou management fees.

Toujours dans sa stratégie défensive, l’OTA affirme que le classement d’un hôtel ne dépend pas du montant des commissions. Toutefois, à titre exceptionnel et pour des durées limitées, les établissements peuvent augmenter ponctuellement leur taux de commission afin d’améliorer leur classement

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