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Warren Buffett, le gourou de Wall Street, ne croit plus en l’aérien

Warren Buffet, le milliardaire américain, cède ses participations dans quatre des principales compagnies aériennes américaines.

Berkshire Hathaway, la holding de Warren Buffett, a enregistré une perte nette de presque 50 milliards de dollars au premier trimestre. Quatrième fortune mondiale avec 72 milliards de dollars, selon le baromètre de Forbes, le célèbre homme d’affaires américain s’exprimait samedi dernier à l’occasion de la fameuse assemblée générale de Berkshire Hathaway.

Celui que l’on surnomme «l’Oracle d’Omaha» a révélé que sa holding Berkshire Hathaway avait vendu en avril la totalité de sa participation dans les quatre principales compagnies aériennes américaines, estimant que la pandémie avait changé la donne et que l’investissement était «une erreur». «Il s’avère que je me suis trompé», a reconnu l’homme d’affaires, commentant cette acquisition d’une dizaine de pourcent dans American Airlines, Delta Air Lines, Southwest Airlines et United Airlines.

Berkshire Hathaway avait payé 7 à 8 milliards de dollars, et «nous avons vendu pour beaucoup moins que cela», a souligné celui qui est considéré comme un investisseur hors pair. Entre le moment où la holding a acheté ses participations sur de nombreux mois et la revente, «le secteur du transport aérien a changé de manière très profonde» et ne pouvait donc plus remplir les critères de rentabilité fixés par l’entreprise. Warren Buffett a souligné que les compagnies étaient bien gérées mais que l’incertitude sur l’avenir du transport aérien était trop grande pour que Berkshire reste investisseur.

«Ne pariez jamais contre les Etats-Unis»

Lors d’un long monologue sur l’histoire économique des États-Unis, Warren Buffett s’est dit persuadé que le miracle économique américain «prévaudra à nouveau» après que la première économie du monde a été mise à genoux par la pandémie. «Mais nous avons (déjà) eu à faire face à des problèmes plus graves et le miracle américain, la magie américaine prévaudra encore une fois», a déclaré le milliardaire de 89 ans.

«Nous sommes aujourd’hui un pays meilleur, aussi bien qu’un pays incroyablement plus riche que nous ne l’étions en 1789 (…) Nous avons encore bien du chemin à faire mais nous sommes allés dans la bonne direction», a-t-il dit, évoquant l’abolition de l’esclavage et le vote des femmes, avant de lancer son fameux «ne pariez jamais contre les États-Unis».

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