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Voyager Autrement fête ses dix ans

Le voyagiste responsable entend toujours offrir une vision différente du voyage en organisant des rencontres avec des associations des pays en développement, mais cherche un nouveau souffle.

Voyager Autrement, qui fête ses dix ans, reste convaincu de la pertinence de son engagement. « Nous voulions proposer une autre façon de voyager, à la découverte des réalités économiques et sociales de ces pays occultées par le tourisme de masse », explique Marianne Didierjean, cofondatrice du tour-opérateur. Soutenu et intégré au sein de Vacances Bleues, il se développe rapidement et atteint 600 pax en 2005. Les circuits offrent des visites « classiques » agrémentées de rencontres avec des habitants et des acteurs du développement. Ainsi au Vietnam, les touristes peuvent avoir des discussions avec des pêcheurs et d’anciens soldats, découvrir la cuisine avec une ONG qui forme des jeunes défavorisés et handicapés. « Notre but est de donner une autre idée du tourisme à nos clients, qu’ils découvrent des gens comme eux. Nous faisons aussi de la sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable », explique Marianne Didierjean. Le TO, qui offre une visibilité à ces associations, dispose d’un fonds de 10 000 E par an pour les aider. Membre de l’Association pour un tourisme responsable et labellisé Tourisme responsable par l’Afnor, il revendique des partenariats durables avec ses prestataires, un refus du dumping social et le choix d’hébergements et de transports locaux. Voyager Autrement se veut aussi réaliste : il ne peut garantir à 100 % que ses critères soient respectés par des prestataires soumis à la concurrence. Et optimiste. Touchée par une baisse de la clientèle à 350 touristes ces dernières années, il organise en novembre prochain un événement à Phnom Penh pour relancer ses offres en Asie du Sud-Est. « La demande s’oriente vers un tourisme plus responsable, conclut Marianne Didierjean, mais nous manquons de visibilité pour recruter de nouveaux clients. Il faudrait se regrouper et communiquer avec d’autres voyagistes également responsables et solidaires .»

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