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VDM à l’attaque des marchés étrangers

Ouverture de points de vente hors de l’Hexagone et projet de réceptif en France : le groupe Voyageurs veut capter des clients à l’international.

Dans la maison Voyageurs du monde, il y a anguille sous roche. Lors de la présentation des résultats annuels du groupe pour l’année 2009, le 30 avril, ses dirigeants ont laissé entendre qu’ils travaillaient sur le lancement d’un réceptif en France, sans vouloir en dire plus. L’une des raisons qu’ils avancent pour justifier ce projet est la poussée de la destination France l’an dernier, qui, pour la première fois, est entrée dans le top 15 des pays ayant généré le plus de ventes. « On veut aller plus loin encore », lancent-ils. Et la clientèle française n’est pas la seule visée. Car le groupe fait désormais de l’international l’un des principaux axes de sa croissance. Après Bruxelles l’an dernier, le deuxième point de vente hors de l’Hexagone doit ouvrir cette année à Genève. Dans la même optique, la direction planche sur l’acquisition d’opérateurs à Genève et à Montréal, avec un budget qui peut aller « jusqu’à 20 % du capital du groupe ». En France, en revanche, il reste peu d’opportunités de croissance externe. L’effort est donc surtout porté sur le développement du réseau de distribution. « Il y aurait encore cinq ou six points de vente à ouvrir pour la marque Voyageurs, qui est déjà présente dans 14 villes, précisent-ils, et nous devons tripler les points de vente de Comptoir, qui en compte trois et en disposera d’un quatrième à Marseille avant la fin de l’année. » Parallèlement, le groupe inaugure au Maroc la vente de voyages par le biais de ses réceptifs, via un site Web en français et… en anglais. Vous avez dit internationalisation ?

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