Varig toujours sur la corde raide
En fin de semaine dernière, la compagnie au bord de la faillite a dû annuler plus de 60% de ses vols internationaux, en attendant une hypothétique offre de reprise du consortium des Travailleurs du Groupe Varig (TGV).
L’avenir de Varig ne tenait plus qu’à un fil vendredi soir. La compagnie brésilienne, qui avait dû encore annuler 60% de ses vols internationaux et près de la moitié de ses vols intérieurs en fin de semaine, attendait en effet que le consortium des Travailleurs du Groupe Varig (TGV) puisse réunir une première tranche des 75 millions de dollars qu’il s’était engagé à mobiliser pour reprendre la compagnie.
Varig qui ne paie plus ses fournisseurs ni les salaires de ses 10 600 employés, ne dispose plus que de 19 avions en opération contre 46 début juin. Jusqu’à présent, les passagers de Varig, partenaire de Lufthansa et United Airlines au sein de Star Alliance, ont été placés sur les vols d’autres compagnies. Mais depuis mardi dernier, l’Association internationale du transport aérien (IATA) n’oblige plus les compagnies à endosser les billets des clients Varig car la compagnie brésilienne n’a pas payé ses dettes envers l’organisme aérien international.
