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Un nouveau label pour le tourisme responsable

L'Association Agir pour un Tourisme Responsable (ATR) a présenté  la nouvelle génération de son label aux professionnels réunis à Lyon pour le Forum du Seto à Lyon. Objectif : séduire aussi les grands TO.

Le tourisme responsable n'est pas qu'une niche commerciale pour les TO d'aventure et l'obtention d'un label, synonyme d'une démarche éthique indispensable quel que soit le positionnement des voyagistes, n'est pas forcément une contrainte.

Un label lisible par tous

C'est le message qu'ont voulu faire passer aux tour-opérateurs membres du Seto, les responsables d'ATR en leur présentant le nouveau label Agir Pour un Tourisme Responsable.

"C'est un un label simple, utile et crédible qui est aussi adapté aux TO qui font du mainstream et qui sera lisible", a expliqué Vincent Fonvieille, directeur général de La Balaguère.

ATR a travaillé pendant un an à son élaboration pour établir un cahier des charges acceptable, en collaboration avec Guillaume Cromer, représentant Travelife (le label européen) pour les tour-opérateurs en France et directeur du cabinet ID-Tourisme. 

Le nouveau label est composé de 3 axes, déclinés en 16 critères. Il s'appuie sur la transparence vis-à-vis des clients, le partenariat avec les prestataires et réceptifs et la cohérence que les entreprises devront avoir vis à vis de la démarche. "Il faut que la direction s'engage. Ce n'est pas qu'une affaire de communication", explique Julien Buot, qui dirige ATR.

Pour ce label nouvelle génération qui mettra en commun les référentiels de ATR et de Travelife, la norme Afnor a été abandonnée au profit d'Ecocert.

Une période d'accompagnement

Pour décider les TO a s'engager dans la démarche, la souplesse prévaut. Une période d'accompagnement de deux ans est prévue avant la certification. Mais pendant ce délai, les voyagistes pourront déjà afficher le label. Un audit d'Ecocert validera ensuite les actions mises en place selon les critères définis et activera la labellisation définitive.

"Il ne faut pas vivre cet engagement comme une contrainte. C'est aussi une manière d'améliorer les performances économiques de nos entreprises", a précisé Vincent Fonvieille, "en réduisant les coûts, en améliorant la qualité et aussi en anticipant les futures réglementations".

 

 

 

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